Le paludisme ou la maladie de la malaria est une maladie infectieuse transmise par les moustiques et causée par des protozoaires parasites du genre Plasmodium.
La maladie est généralement transmise par la piqûre de la femelle infectée du moustique Anopheles, qui introduit dans le système circulatoire des micro-organismes hôtes présents dans leur salive, qui sont déposés dans le foie, où ils se développent et se reproduisent.
Symptômes
Les symptômes du paludisme peuvent souvent être confondus avec la grippe, c’est pourquoi les gens ne sont pas conscients qu'ils ont la maladie dans l'immédiat.
Les symptômes du paludisme peuvent inclure des températures élevées de 38 ° C ou plus, des sueurs et des frissons, une sensation générale de malaise, des douleurs musculaires, des maux de tête et/ou de la toux et de la diarrhée. Les cas graves peuvent mener au coma ou à la mort.
Diagnostic
Le médecin suspecte qu'une personne a le paludisme, quand elle a des crises périodiques de frissons et de la fièvre sans cause apparente. Le soupçon est plus grand si, au cours de l'année précédente, la personne a visité un pays où le paludisme est endémique.
Le diagnostic du paludisme est fait en observant les signes et les symptômes et confirmée par un test sanguin qui détecte le parasite du paludisme. Le paludisme est curable et un traitement est efficace lorsqu'il est établi rapidement.
Prévention et traitement
Les personnes qui vivent dans les zones endémiques ou qui vont voyager doivent prendre des précautions. Les personnes commencent une sorte de médication pour prévenir le paludisme, lors d'un voyage dans une région endémique. Le médicament est pris une semaine avant, continue pendant tout le séjour et s'étend sur un mois après avoir quitté la zone. Le traitement dépend du type de la malaria et de la zone géographique. Les personnes peuvent aussi utiliser un insecticide avec des effets néfastes à long terme, soit à leur domicile, soit dans les zones annexées, mettre des filets sur les portes et les fenêtres, utiliser une moustiquaire sur leurs lits et appliquer un insectifuge sur la peau. Elle doivent également porter suffisamment de vêtements, surtout après le coucher du soleil, afin de protéger la peau autant que possible contre les piqûres de moustiques.
D’après les HUG à Genève, en Suisse, la majorité des cas concerne un paludisme importé (plus de 250 cas par année, dont environ la moitié touche des personnes d'origine étrangère) et très rarement un paludisme introduit (aéroportuaire).
Sources : www.who.ch, www.migrantcare.hug-ge.ch
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