
La chronique de Gaël Chatelain-Berry du 1er juillet 2019 sur le management bienveillant, résonne très fort en ces temps modernes.
Conférencier et écrivain, pionnier du management bienveillant, il a été manager et dirigeant pendant plus de 20 ans, notamment dans les médias et se consacre depuis plusieurs années à faire évoluer positivement le management.
Pourquoi ? Comment ?
Le problème semble vaste et peu d’explorateurs s’y attardent. De plus, en avoir une image complète relève de l’impossible.
Nous avons tous côtoyé des collègues, qui à notre grand regret, rejoignaient le mouvement du turnover dans l’entreprise. Cela a toujours existé, mais y a-t-il une raison à la baisse de moral des employés ?
Les conditions du marché actuel font que nous avons peut-être beaucoup moins le choix du poste de travail qu’il y a quelques années. Il n’était alors pas nécessaire de rechercher un poste avant de quitter le précédent.
Aujourd’hui, soit par manque de formation, soit par excès de qualifications, ou encore pour d’autres raisons, nous ne pouvons que rester dans l’entreprise envers et contre tout, malgré l’insatisfaction croissante, ce qui génère une pression qui peut avoir diverses origines.
La source de ces insatisfactions pourrait parfois être aisément résolue par l’employeur, mais dans nombre d’entreprises, les processus et directives internes n’incluent tout simplement pas ce paramètre.
Les employés n’ont alors pas vraiment d’autre alternative que d’aller grossir les rangs du turnover ou d’un taux d’absentéisme déjà galopant, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur les collègues.
Il est vrai que transformer un système de management qui a prévalu pendant des décennies n’est pas simple. Pour les entreprises qui considèrent encore le management bienveillant « … comme un acte de faiblesse réservé à quelques managers humanistes déconnectés de la performance de l’entreprise », Gaël Chatelain-Berry nous livre 5 bénéfices principaux de cette nouvelle forme de gestion :
Conclusion
Bien que Gaël Chatelain-Berry nous parle du marché français, il s’adapte cependant tout aussi bien sous nos tropiques.
Certaines entreprises conscientes du problème et de ses conséquences coûteuses offrent à leurs employé-e-s les services externes d’un médiateur. Celui-ci permet de cadrer le problème et de le mettre en perspective. C’est déjà un début… car toutes les entreprises ne peuvent pas se permettre d’offrir une écoute.
Au vu des 5 bénéfices précités, s’ils ne savent pas par quel bout commencer pour intégrer ces données, les entreprises auraient tout intérêt à commencer par là.
Source : hbrfrance.fr/chroniques-experts
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