Sur Terre, les habitants parlent plus de sept mille langues différentes. Et l’eau, dont on va parler aujourd’hui, se prononce différemment dans ces sept mille langues, avec sept mille mélodies différentes et différents alphabets. Dans n’importe quelle langue, l’eau est toujours considérée comme une chose de sacrée, comme l’est la mère. Depuis son avènement, l’Humain a créé beaucoup d’œuvres sur l’eau, des chansons, des écrits. L’Histoire a donc laissé beaucoup de légendes, ainsi que des histoires inoubliables. L’eau fait partie de l’histoire humaine avec sa beauté, sa sainteté, et malheureusement avec ses tristesses aussi. Et cette histoire continue… Chaque année, nous approchons vers le problème climatique mondial.
L'eau est la substance la plus simple et la plus familière de la planète. Mais en même temps, l'eau recèle de nombreux mystères. Les scientifiques continuent de l'étudier et trouvent de plus en plus de données intéressantes sur l'eau. Sans manger, mais en buvant, un homme peut survivre environ 40 jours. Sans manger ni boire, il meurt en 3 jours. On connaît l’importance de l’eau, mais on ne réalise pas encore. L’humain continue à ne pas respecter assez l’eau. Comme dit l’avant-garde écologiste, par le biais de Pierre Rabhi, en France : « Pour que les arbres et les plantes s'épanouissent, pour que les animaux qui s'en nourrissent prospèrent, pour que les hommes vivent, il faut que la terre soit honorée. »
On peut faire parler les chiffres, mais quand il s’agit de l’eau, ça déchire le cœur. Elle est si présente sur la planète, et même temps si rare : l'eau recouvre 71% de la surface de la Terre, à 97% salée et 3% douce. Sur ces 3%, 2% sont difficilement accessible pour l’humain. Celui-ci n’utilise donc qu’1% de l’eau douce sur la Terre.
Chaque année, l’homme consomme 1% d’eau en plus. Les industries utilisent 20 % de l'eau douce pour toutes leurs activités. La consommation domestique ne comprend que 10 % de l'utilisation mondiale en eau douce, mais elle est très inégalement répartie. Par exemple, aux USA, on utilise 300 litres d’eau par jour et par habitant, en Europe 100 à 200 litres par jour et par habitant. En Suisse, une personne consomme en moyenne 142 litres par jour dans le secteur domestique.
Par contre, sur le continent africain, l’eau est encore plus inégalement répartie : 14 pays sont menacés d’une grave pénurie ; 80 % des personnes privées d’un accès à une source d’eau potable vivent en Afrique ; un Africain sur deux est obligé de parcourir, chaque jour, une dizaine de kilomètres pour aller chercher l’eau dont il a besoin. En 2025, avec 750 millions d’habitants, la population urbaine africaine dépassera la population totale de l’Europe.
L’ONU avait reconnu 195 pays indépendants et pour chaque pays, il y a son destin différent en relation avec l’eau. Il y a des biens et il y a des pires. Comparée à d'autres régions du monde, l’Amérique latine, par exemple, ne manque pas d'eau : au contraire, c’est une des plus riche. Mais la région accuse un retard colossal en matière de traitement des eaux usées.
L'eau ne connaît pas de frontières. La coopération internationale est donc nécessaire. L'eau est un instrument de paix, elle ne doit jamais devenir un instrument de guerre. Il existe 263 bassins fluviaux transfrontaliers dans le monde, dont environ deux tiers n'ont pas de programme de gestion commun. Les eaux internationales requièrent des normes internationales. Environ 80 pays, c'est-à-dire 40 % de la population, souffrent de pénurie d'eau.
15000 personnes, dont 6000 enfants, meurent chaque jour de maladies liées au manque d'eau potable. Dans le même temps, 1,3 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable, soit presque un cinquième de la population mondiale, et 500'000 millions pourraient subir le même sort dans un avenir proche. Plus d'un tiers se trouvent sur sol africain.
La première cause de cette menace de pénurie d'eau est le changement climatique, causé par l'interférence humain. La croissance de la population mondiale et donc la demande sont également une cause.
Tous les pays du monde devraient investir dans les nouvelles technologies d’exploitation de l’eau. Ils devraient sensibiliser leurs populations à la gestion économique de l'eau. La responsabilité sociale des entreprises consommant de grandes quantités d'eau et mettant en œuvre les principes de la politique de développement durable est également nécessaire.
Nous devons réagir et commencer à nous battre aujourd’hui, car l’avenir appartient à ceux qui respectent l’eau.
Du même auteur :
Désalpe : le mystérieux son des cloches des vaches
Sources : cieau.com
Photo credits : Chinnapong via istockphoto.com
Je suis un journaliste kirghize et j'habite à Genève depuis 2009. Je me suis pris d’un grand intérêt pour la Suisse et pour son système politique unique. C’est pour cela que je me trouve actuellement plongé dans l’écriture d’un ouvrage où je rassemble des interviews de différentes personnalités suisses et appartenant à différents domaines de la société. D’autre part, j’ai créé une association du nom de « Alpalatoo » dans le but de faire mieux connaître les liens entre la Suisse et l’Asie Centrale. Pour en savoir plus : https://www.alpalatoo.com/ Je suis l’auteur de deux romans et deux dictionnaires kirghize-français.
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In simple words "Water means Life" in Bengali language "Jal e Jibon".
Scientists also research that earth water is older than our earth, but how?
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