Une récente étude internationale « Decoding Global Talent » a révélé que 77% des travailleurs suisses se déclarent prêts à exercer une activité professionnelle au-delà de leurs frontières. Ce résultat place ainsi la Suisse nettement au-dessus de la moyenne des pays étudiés (64%), notamment en comparaison avec les autres pays industrialisés.
Au top cinq des destinations les plus prisées par le panel helvète, nous retrouvons les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie. Viennent ensuite les voisins français et autrichiens, mais également la Suède et la Norvège qui jouissent d’une très bonne réputation en termes de qualité de vie et d’attrait du marché du travail.
Si nous nous penchons de plus près sur les motivations invoquées pour s’expatrier, nous constatons qu’il existe une réelle spécificité suisse. Si dans la quasi-totalité des pays, les possibilités de carrière et le niveau de vie élevé sont les principales raisons pour justifier le choix des pays ciblés, il en va différemment chez les suisses.
Ces derniers citent en effet comme première motivation « la richesse de l’expérience personnelle », suivie de « la découverte d’autres cultures », « le défi professionnel » n’arrivant qu’en quatrième position. Nous pouvons donc en conclure que pour la grande majorité des sondés, un tel projet relèverait plus de l’aventure humaine, de la découverte d’autres cultures et de l’accomplissement personnel plutôt que d’une démarche strictement carriériste.
En comparaison d’une enquête similaire datant de 2012, il est intéressant de noter que la découverte de nouveaux pays et d’autres mœurs ne venaient qu’en troisième place, derrière l’élargissement de l’horizon professionnel et la recherche de nouveaux défis. Au regard de cette évolution, il se dégage à l’évidence une tendance forte à l’ouverture au monde.
Source : communiqué de presse de Jobup.ch