C’est le constat qui ressort de l’étude pointue menée par EY en novembre dernier, auprès de 100 établissements bancaires en Suisse.
Le EY Baromètre des banques 2018 met en évidence en effet une anticipation positive de leur marche des affaires pour les 6 à 12 prochains mois.
Elles confirment ainsi leur capacité de résilience démontrée depuis plusieurs années, en ayant su comment surmonter la crise financière initiée en 2007 et avoir su s’adapter au déluge de nouvelles réglementations auxquelles elles ont été confrontées.
Quid à plus long terme ?
Les auteurs de cette analyse bien détaillée font bien attention de mettre en évidence le fait, que ces anticipations à court terme ne sauraient être un gage de garantie d’un avenir résolument radieux sur le plus long terme.
Certaines interrogations posées sont tout à fait légitimes. Par exemple, de savoir si les conditions macroéconomiques exceptionnelles (surabondance de liquidités, taux d’intérêts négatifs) qui perdurent depuis plusieurs années maintenant, pourront soutenir encore davantage le marché des capitaux et les activités de crédit. À noter que les trois quarts des banques sondées n’envisagent un changement dans la politique monétaire de la BNS qu’à moyen terme (un à trois ans).
L’étude montre également que les banques en Suisse seraient gravement affectées par une chute brutale des prix de l’immobilier. Il en irait de même pour les investisseurs institutionnels et privés, qui achètent ou financent des immeubles de rendement.
Quels effets de la digitalisation ?
Les banques admettent volontiers qu’il leur est difficile de cerner les changements structurels générés par la digitalisation de leurs activités. Les nouvelles technologies bouleversent les processus internes, la concurrence externe se fait de plus en plus ressentir.
Faut-il alors abandonner certaines prestations (trafic des paiements) et laisser ainsi filer des revenus attrayants ? Ou faut-il miser sur le plein potentiel de la digitalisation ?
Que dire alors de l’apparition des Fintech et de la blockchain dans le domaine de la vérification de l’intégrité des données par exemple, qui permet de se passer des intermédiaires financiers comme les bourses ou les banques ?
Selon les banques questionnées, la tendance est pour le renforcement d’une coopération entre acteurs plutôt que pour la confrontation.
Pour terminer, le thème principal qui représente le plus d’interrogations à court terme pour les banques en Suisse est celui de la cybersécurité.
Pour de plus amples informations : EY Baromètre des banques 2018
Source: https://www.eycom.ch/fr/Publications/20180111-EY-Barometre-des-banques-2018/download
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