Les logiciels open source qui permettent de développer de nouvelles technologies à moindre frais ont favorisé l’éclosion d’une économie dite de contribution.
Open source et économie de contribution
L’open source est un programme informatique dont le code source est distribué sous une licence permettant à quiconque de lire, modifier ou redistribuer ce logiciel. Il se distingue cependant du logiciel libre (GNU), au sens où l’Open Source est davantage tourné vers un objectif de développement collaboratif.
L'économie de marché s'intéresse au copyright sous l'angle de la maximisation du profit. Les transformations technologiques et industrielles de l’ère numérique, quant à elles, en développant rapidement et de manière considérable les capacités de traitement et de transport de l’information, ont favorisé l’éclosion d’un vaste ensemble d’applications et de services. L’appropriation de celles-ci par les utilisateurs a constitué un phénomène massif appelé "économie de contribution".
- Partager, c'est gagner : l'essence même des technologies dites "open source" est la rencontre entre le mouvement du logiciel libre et le modèle de développement collaboratif et décentralisé, via internet.
- Fusion du savoir : apporter la solution à un problème et la rendre public va permettre de créer une communauté qui peut innover de manière bien plus efficace que les laboratoires traditionnels de recherche et développement.
Diffusion de l'information et collaboration pour l'innovation
L’Internet est à la fois une capacité de diffusion dans le monde entier, un mécanisme de distribution de l’information et un moyen de collaboration et d’interaction entre les individus et leurs ordinateurs, peu importe l’emplacement géographique. Son accessibilité et sa gratuité ont contribué à son essor.
En conséquence, plusieurs innovations ou applications que nous connaissons aujourd'hui ont pu exister, parce que des programmateurs ont pu avoir accès à des logiciels open source.
En effet, un utilisateur de programmes libres jouit de plusieurs libertés : exécuter le programme comme il le souhaite, l'adapter à ses besoins, en redistribuer des copies pour aider les autres et enfin améliorer le programme pour que toute la communauté en bénéficie.
C’est pourquoi, certains grands acteurs financent les logiciels libres. Par exemple, IBM a investi plus de 20 milliards de dollars dans les années 2000 pour développer Linux et a pu en récupérer toutes les améliorations et modifications.
En conclusion, il est important d'éviter les pièges des logiciels à licence. Si un logiciel commercialisé cesse d'être mis à jour, il deviendra obsolète, ce qui se traduira par la perte du temps pris pour maîtriser le programme.
Source :
https://www.salon-ecom.com/conferences.html
https://www.gnu.org/philosophy/floss-and-foss.fr.html
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