L'autisme, une maladie, qui n’en est pas une, n’est toutefois pas encore reconnue ; notre société peine encore à ouvrir des institutions afin de placer les personnes souffrant de cette maladie ou plutôt de ce trouble neuro-développemental.
L'autisme n'est pas une maladie
En effet, l’autisme n’est pas une déficience intellectuelle et encore moins une maladie. C’est un trouble neuro-développemental. Il interfère tant sur les aptitudes sensorielles que motrices. Les troubles développementaux se manifestent généralement lors de la petite enfance, et avant l’entrée à l’école. Ils se caractérisent par un retard de développement et se traduisent par des atteintes cognitives, comportementales et sensorimotrices. Pour en savoir plus, consultez fondation-fondamental.org.
Une manière propre de fonctionner
Lorsque nous parlons d’autisme, nous oublions que les personnes souffrant de ce trouble sont des personnes dotées d’une grande sensibilité, mais surtout d’une grande intelligence. Ils se sentent en sécurité lorsqu’ils font les mêmes tâches de manière répétitive, ne supportant aucune agression extérieure quelle qu’elle soit.
Les personnes souffrant d’autisme ont dans leur communication, dans leurs interactions sociales, une façon propre de fonctionner. Elles peuvent présenter des intérêts restreints et des comportements stéréotypés. Pour mieux comprendre, nous pourrions ainsi nous comparer, lorsque nous parlons de véhicules automobiles, à :
- une boîte manuelle : personne traitant une information à la fois, de manière consciente et à l’aide d’une gymnastique cognitive. Cela concerne les personnes atteintes de ce trouble.
- une boîte automatique : personne ne faisant pas d’efforts pour faire entrer l’information sociale, comme la majorité de la population.
S'interroger sur notre fonctionnement
Concernant les personnes ne souffrant pas d'autisme, la vie les incite à suivre un fil conducteur, depuis leur naissance.
N’est-il pas vrai que lorsque nous travaillons dans n’importe quel lieu de travail, que ce soit dans l’administratif, dans le médical, dans le bâtiment, nous répétons tous et toutes plus au moins les mêmes tâches, et lorsqu’on nous demande d’en sortir, très peu de personnes acceptent le changement, le renouveau, de la même manière que les personnes souffrant de ce trouble neuro-développemental.
En conclusion, la plupart des personnes ne doivent faire aucun effort pour recevoir l’information sociale, et ne se posent pas de question. En somme, elles font les choses par « automatisme ». Peut-être devrions-nous nous inspirer des personnes souffrant de trouble du spectre ?
Ne serait-il pas plus judicieux de se poser, de se positionner, de réfléchir à nos actes plutôt que simplement faire les choses parce qu’il faut faire les choses, que cela est ainsi ? Ne vous êtes-vous jamais positionner par rapport à cela ?
Lectures complémentaires : Des Aspergers comme atout ?
Sources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/autisme
https://saccade.ca/autiste-apropos.php#:~:text=Les%20personnes%20neurotypiques%20g%C3%A8rent%20une,aide%20d'une%20gymnastique%20cognitive.