En 2016, lorsque l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a accepté la vente libre du cannabis, une plante proche du houblon, qui peut être cultivée en tant que chanvre à destination industrielle. C’est la résine de la plante « cannabis » qui contient la substance active responsable des effets psychotropes, le tétrahydrocannabinol (THC) dont le taux toléré est inférieur à 1%.
Alors qu’il n’y avait que cinq producteurs au début de l’année 2017, l’Administration fédérale des douanes dénombre à ce jour plus de 650 entreprises qui se sont lancées dans l’aventure.
Dû à ce débordement de l’offre, les prix ont dégringolé considérablement. Alors que les prix sont en chute libre, passant de 6'000 francs le kilo à un prix qui varie actuellement entre 1,500 et 1'800 francs
Selon un organisme de contrôle, près de 20% de producteurs sont en péril et seuls les grands producteurs résisteront, car il y a également une menace et une pression des pays étrangers sur les producteurs locaux.
Le Canada a légitimé le cannabinol (CBD) au terme du mois d’octobre dernier et ne peut que constater un « rush » dans cette exploitation active. 10400 créations de postes ont été repourvues dans ce domaine en novembre, représentant plus de 266% sur une année, selon des chiffres officieux.
En effet, un fabricant américain de cigarettes a investi 1.8 milliard de dollars afin de détenir 45% des parts d’un gros producteur canadien de chanvre, car il croît dans ce marché potentiel.
Source : www.20minutes.ch
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