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De l’Atlantique au Pacifique – le virus de la maladie de Carré de Phocine

Écrit par Clément Capponi
Paru le 19 novembre 2019

Une maladie qui transite entre les deux principaux océans de la planète, vous avez dit impossible ? C’est pourtant la triste réalité que de nombreux experts ont pu constater récemment. Affectant les mammifères marins comme les phoques ou les loutres de mer, ce virus risque désormais de se développer à la vitesse grand V.

Le pourquoi du comment

Une fois n’est pas coutume, le réchauffement climatique fait encore des siennes. En provoquant petit à petit la fonte de la banquise de la mer Arctique, ce dernier a permis la création involontaire de différents passages reliant le nord de l’Atlantique à l’Alaska ! Une conséquence évidente direz-vous sûrement, sauf qu’elle peut augmenter en gravité lorsque ces cheminements deviennent transporteurs de maladies.

 

Phocine distemper virus (PDV)

Appelé le virus de la maladie de Carré de la Phocine en français, cette bactérie, qui transite donc « à dos » de phoques et de loutres de mer, attaque le système immunitaire et peut provoquer la mort de l’animal en moins de 10 jours. Jusqu’à maintenant contenu dans une zone géographique précise, il avait pourtant déjà tué près de 25'000 phoques en 1988 et 2002.

Les échantillons testés entre 2001 et 2016 par différents scientifiques montrent une augmentation progressive de la présence du PDV dans les eaux alaskiennes, et tout particulièrement lors des périodes de fortes fontes des glaces, ouvrant de ce fait le chemin entre Atlantique et Pacifique.

Une récente étude faite sur plus de 2'000 spécimens confirme malheureusement la tendance pressentie : les gènes de cette maladie sont tout aussi fort à l’est qu’à l’ouest de l’Amérique du Nord.

 

Quid de la suite ?

On peut donc facilement s’imaginer les conséquences que peuvent avoir de telles conclusions pour notre futur proche. En effet, avec un réchauffement planétaire qui n’arrête pas d’augmenter, on peut déjà imaginer ce type de virus se propager le long des côtes russes ou même plus bas dans l’océan Pacifique. Et pire encore, qui sait quelles seront les prochaines maladies qui arriveront à s’infiltrer dans les différentes étendues d’eau, mettant en danger bon nombres d’espèces animales.

Source: The Guardian

Image: Wikipédia

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