Les professionnels de GBNews.ch s'allient à la puissance des technologies en intelligence artificielle générative, pour informer la communauté des affaires et le grand public, des dernières tendances et des évolutions du marché de l'emploi.

Agenda

Dialogues insolites : ...

Du 1er février au 24 décembre 2024

Rencontres et Résidences ...

Du 18 septembre 2024 au 13 mai 2025

Liberté conditionnelle : ...

Du 28 juin 2024 au 2 mars 2025

Musée Ariana - ...

Du 15 novembre 2024 au 2 novembre 2025

"Noël au Quai" ...

Du 21 novembre au 24 décembre 2024

L’industrialisation coûterait 20 à 30 % des emplois bancaires suisses

Écrit par Patricia Ulanowski
Paru le 23 septembre 2016

banquesSelon une étude de Deloitte, qui a réalisé une enquête en partenariat avec L’institut Des Services Financiers De La Haute Ecole De Lucerne auprès des banques privées suisses, le secteur bancaire suisse dont les marges ont été réduites de 21% entre 2010 et 2015, doit à tout prix engager une vraie transformation pour répondre aux exigences de la gestion bancaire.

Il devra davantage appliquer des stratégies d’industrialisation et d’automatisation s’il souhaite conserver sa rentabilité et sa compétitivité face à la concurrence locale et internationale, ce qui devrait engendrer une perte de 30 % à 40 % des emplois dans le secteur bancaire suisse.

En effet, la plupart des banques interrogées se concentrent plus sur des mesures stratégiques de coûts que sur des gains d’efficacité, ce qui selon Deloitte freine le potentiel d’efficience et d’agilité du secteur.

L’industrialisation passera par la suppression de répétitions superflues, la modification des stratégies techniques appliquées ainsi que par la révision des chaînes de valeur. Celle-ci devra également recourir, de manière systématique partout où cela est possible, à l’automatisation et à la standardisation tout en offrant une transparence sur la rentabilité des activités.

Les auteurs de cette enquête anticipent deux hypothèses portant sur les conséquences de cette industrialisation.

La première, telle que la prévoit actuellement les banques, se traduirait par des économies de 10 à 15 % et une réduction de 12 à 18 % des emplois à plein temps.

La seconde, qui comporterait l’utilisation complète de tous les leviers possibles en termes d’organisation, d’optimisation des sites, de simplification des services informatiques, de numérisation des processus et de leur robotisation et ainsi que d’une rationalisation de la gamme des produits se traduirait par une baisse des coûts de 20 à 30 % et une réduction du nombre d’employés à plein temps de 30 à 40 %.

Déjà lourdement impacté par un marché du travail tendu, le secteur bancaire risque de s’assombrir davantage.

Sources :
http://www2.deloitte.com/ch/fr/pages/financial-services/articles/industrialisation-survey.html
https://www.letemps.ch/economie/2016/08/24/lindustrialisation-couterait-30-40-emplois-bancaires-suisses

Phot credit : Mimi Potter via fotolia.com (licence standard)

Articles connexes :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram