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Le bien-être au travail réduit à des artifices du bonheur

Écrit par Merise Vincent
Paru le 13 mai 2019

bonheur

Rencontre

La semaine dernière, à la Chaux-de-fond, le Club 44, centre de conférence, débat et rencontres depuis 1944 a eu le plaisir de recevoir, Julia de Funès.

Petite-fille de Louis de Funès, Julia est doctoresse en philosophie, spécialiste en ressources humaines et écrivaine. Son dernier ouvrage, paru en 2017, s’intitule Socrate au pays des process .

 

Idéologie, fonctionnement et sens

Son débat et son franc-parler sur les modes établis et les idéologies procédurales en entreprise ont captivé l’auditoire.

La philosophe engage avec assurance ses opinions et souhaite amener les sociétés, par le dialogue et la confrontation d’idées, à une prise de conscience et une remise en question du sens dans le travail au quotidien.

Selon elle, l’esprit est déshumanisé et le sens du travail perdu. Les institutions ont érigé des procédures et des mécanismes très peu flexibles. Julia de Funès invite les entreprises à réaliser que la confiance, le sens de l’engagement et la prise de risque sont nécessaires à l’action.

 

Bonheur

L’oratrice nous livre le constat suivant : « On réduit le bien-être des collaborateurs à des artifices du bonheur ».

Les conditions de travail et les solutions d’amélioration ne sont pas adaptées. Les organismes développent une multitude de gadgets, style « baby-foot », mais il y a une recrudescence de bore-out, burnout, c’est paradoxal.

En plein essor, le métier de « chief happiness officer » soit, responsable du bonheur en entreprise, reste actuellement fictif.

 

La philosophe conclut par la parenthèse suivante : « Le bonheur est par définition indéfinissable et instable ».

 

Source : tdg.ch

Photo credit : unsplash.com by Luca Upper

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