"L’Enquête suisse sur la santé (ESS )montre que, sur une période d’un an, 5,2% de la population suisse souffrent d’une dépression majeure"
L’environnement professionnel peut être étroitement lié aux symptômes dépressifs sévères. Les personnes atteintes de cette pathologie ont d’autant plus besoin de soignants prêts à intervenir en leur faveur sur leur lieu de travail – chose encore très rare en Suisse.
Une charge de travail trop importante, le manque de reconnaissance par la hiérarchie, un manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée sont autant de causes pouvant provoquer un burnout.
L’angoisse et la honte de consulter un psychiatre sont très fréquents. Cependant les médecins généralistes observent dans 30% des cas des symptômes dépressifs chez leurs patients, mais ne les traitent que dans 3% des cas.
Les dépressions traitées par les généralistes sont une fois sur deux récidivantes. La guérison est entravée par une disponibilité réduite de psychothérapie, une pharmacothérapie inappropriée ou inadaptée ou une mauvaise adhérence du patient.
Le repérage précoce des symptômes peut faciliter la prise en charge de cette pathologie, la dépression se manifeste par plusieurs symptômes, tels que la fatigue chronique, l’isolement, les troubles du sommeil, les maux de tête, etc.
En étant attentif au différents symptômes, DRH et supérieur hiérarchiques peuvent prévenir la dépression en engageant des discussions sur l’organisation du travail et en fixant des objectifs réalistes et gratifiants.
Quant aux patients : Apprenez à déléguer, à dire non et surtout, soyez égoïste !
Source : http://www.obsan.admin.ch/sites/default/files/publications/2015/obsan_56_rapport.pdf
Photo credit : Nadia Queudeville