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Clôture de Wall Street : valse-hésitation autour des sommets

Écrit par Jean-Pierre Asensio
Paru le 26 janvier 2018

La clôture de la Bourse américaine reste proche de ses records, tout en cherchant de nouveaux catalyseurs, alors que de nombreux analystes s'inquiètent du niveau élevé des valorisations après un début d'année sur les chapeaux de roues. Jeudi, les investisseurs ont suivi attentivement les aléas du dollar. Donald Trump s'est prononcé jeudi pour un « dollar fort », contrairement à son secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, qui avait souligné mercredi que la baisse du dollar était « bonne pour le commerce américain », relançant les craintes d'une guerre des changes...

Jeudi, le Dow Jones est parvenu à inscrire un nouveau record historique malgré une reprise du dollar en fin de séance. Le pétrole et l'or ont corrigé, après avoir été soutenus par la baisse du dollar ces derniers jours.

A la clôture, le Dow Jones a gagné 0,54% à 26.392 points, tandis que l'indice large S&P 500 a avancé de 0,06% à 2.839 points et que le Nasdaq composite, riche en valeurs technologiques et biotechnologiques, a fini stable (-0,05%) à 7.411 points. Depuis le début de l'année, les trois indices américains progressent respectivement 6,6%, 6,2% et de 7,5%.

 

Trump assure qu'il veut un dollar fort, Mario Draghi s'inquiète

Les déclarations venues de Washington ont affolé le marché des changes depuis 48h. Mercredi, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, avait fait chuter le billet vert en jugeant que son niveau faible était « bon pour le commerce américain ». Ses propos ont toutefois été démentis ce jeudi par Donald Trump, qui a assuré vouloir au contraire un « dollar fort », faisant remonter le billet vert en soirée...

« Le dollar va devenir de plus en plus fort et au bout du compte je veux voir un dollar fort », a dit le président américain dans une interview accordée à la chaîne « CNBC », à l'occasion de sa venue au Forum économique mondial de Davos, en Suisse. Les propos de Steven Mnuchin ont été « sortis de leur contexte », a-t-il ajouté...

L'indice du dollar, qui mesure son évolution face à un panier de 6 devises, a stoppé sa chute pour remonter à 89,38 (+0,2%), tout en restant proche de son plus bas depuis trois ans. L'euro a fait du yo-yo, bondissant de 1% en séance jusqu'à 1,2537$ avant de rechuter jusqu'à 1,2364$ puis de finir la séance à 1,2394$ (-0,08%)...

Jeudi, la BCE (Banque Centrale Européenne) a maintenu en l'état sa politique monétaire très accommodante, et son président, Mario Draghi, s'est inquiété des fluctuations de l'euro et des prises de positions américaines (avant la mise au point de Donald Trump).

 

Taux US, or et pétrole en baisse avec le reflux du dollar

Sur les marchés obligataires, les rendements sont repartis à la hausse en Europe, mais ils ont nettement reculé aux Etats-Unis. Le taux de l'emprunt d'Etat (T-Bond) à 10 ans a reculé de 3 points de base pour revenir à 2,62%.

Les marchés pétroliers ont connu des dégagements après avoir profité ces derniers jours de la baisse du dollar et de l'espoir d'une prolongation des mesures de maîtrise de la production prises par l'Opep et de ses alliés. Le cours du brut léger américain (WTI) a cédé jeudi 0,15%, à 65,51$ (contrat à terme de mars sur le Nymex), tandis que le baril de Brent a lâché 0,50% à 70,18$ le baril, restant au-dessus du seuil psychologique des 70$. Les deux variétés de brut restent proches de leurs plus hauts niveaux depuis la fin 2014, il y a plus de 3 ans donc.

Quant à l'or, il a aussi subi des prises de bénéfices, finissant à 1'351,50$ l'once, en recul de 0,7%, pour le contrat à terme d'avril sur le Comex. La veille, le métal jaune avait atteint ses plus hauts niveaux depuis près de 4 ans.

Sur le front macro-économique, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont progressé de 17’000 la semaine passée à 233’000. Le consensus tablait toutefois sur un niveau plus important, à 236’000. L'indice des indicateurs avancés américains mesuré par le Conference Board a progressé de 0,6% en décembre sur un mois, contre un consensus de +0,5% et une lecture révisée de +0,5% pour le mois de novembre. Par ailleurs, les ventes de logements neufs ont atteint 625’000 unités en décembre, contre un consensus de place de 680’000 et un niveau de 689’000 pour le mois de novembre (lecture révisée en baisse).

Enfin, l'indice d'activité manufacturière régionale de la Fed de Kansas City est ressorti à +16 points en janvier, contre +14 de consensus et +13 pour la lecture ajustée du mois antérieur.

 

 !!! VALEURS A SUIVRE !!!

 

Ford Motor (-4%) a déçu avec ses résultats du quatrième trimestre. Les revenus sont de 41,3 Mds$, en croissance de 7% en glissement annuel. Les revenus Automotive s'élèvent quant à eux à 38,5 Mds$, en progression de 2,5 Mds$. Les bénéfices s'élèvent à 2,41 Mds$, contre une perte de 783 M$ un an avant. Le bénéfice par action est ainsi de 0,60$, contre une perte par action de 0,20$ sur le T4 2016. En non-GAAP, le bpa ressort quant à lui à 0,39$, contre 0,30$ sur la même période de l'exercice précédent. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,42$, pour des revenus de 37 Mds$. La marge opérationnelle Automotive recule à 3,7%, contre 5,7% il y a un an. Pour 2017, le groupe enregistre des revenus de 156,8 Mds$ (contre 151,8 M$ en 2016) et des profits de 7,6 Mds$ (contre 4,6 Mds$ un an avant). Sur l'année 2018, Ford vise un bpa compris entre 1,45 et 1,70$, contre 1,78$ en 2017.

 

Whirlpool (+2,3%) a présenté ses comptes du quatrième trimestre. La perte nette ressort à 268 M$ (3,69$ par action), contre des bénéfices de 180 M$ (2,36$ par action). Le bénéfice par action ajusté (qui ne prend pas en compte la réforme fiscale US) ressort à 4,10$. Les revenus s'élèvent à 5,7 Mds$, contre 5,66 Mds$ un an avant. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 3,99$, pour des revenus de 5,83 Mds$. Sur 2018, le groupe vise un bpa entre 14,50 et 15,50$, contre 13,74$ en 2017.

 

Biogen (+2%) a annoncé ses résultats du quatrième trimestre. Les revenus grimpent de 15% en glissement annuel, à 3,31 Mds$. La perte nette ressort à 297 M$ (1,40$ par action), contre un bénéfice de 649 M$ (2,99$ par action) un an avant. En non-GAAP, le bénéfice par action s'élève à 5,26$, contre 5,04$ sur la même période de l'exercice précédent. Sur 2018, le groupe vise des revenus compris entre 12,7 et 13 Mds$ (contre 12,27 Mds$ en 2017), pour un bpa entre 24,2 et 25,2$ (contre 21,81$ en 2017).

 

Caterpillar (+0,6%) a publié ses comptes du quatrième trimestre. Les revenus s'élèvent à 12,9 Mds$, contre 9,6 Mds$ un an avant. La perte nette se monte à 1,3 Md$, contre une perte de 1,17 Md$ il y a un an. La perte par action ressort à 2,18$, contre 2$ un an plus tôt. En base ajustée (sans prendre en compte la réforme fiscale), le bénéfice par action s'affiche à 2,16$, contre 0,83$ sur la même période de l'exercice précédent. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 1,77$, pour des revenus de 11,8 Mds$. Sur 2018, le groupe vise un bpa compris entre 8,25 et 9,25$, contre 6,88$ en 2017.

 

3M (+1,9%) a dévoilé ses résultats du quatrième trimestre. Les profits sont de 523 M$ (0,85$ par action), contre 1,16 Md$ (1,88$ par action) un an avant. Le bpa ajusté ressort à 2,10$. Les revenus s'élèvent à 7,99 Mds$, contre 7,33 Mds$ un an plus tôt. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 2,03$, pour des revenus de 7,84 Mds$. Sur 2018, le groupe vise désormais un bpa compris entre 10,20 et 10,70$, contre une précédente fourchette de 9,60/10$. 3M annonce par ailleurs une hausse de 16% de son dividende trimestriel (1,36$ par action).

 

Celgene (+1,2%) a publié ses comptes du quatrième trimestre. La perte nette ressort à 81 M$ (0,10$ par action), contre un bénéfice de 429 M$ (0,53$ par action) un an avant. Le bénéfice par action ajusté (sans prendre en compte la réforme fiscale US) ressort à 2$, contre 1,61$ un an plus tôt. Les revenus montent à 3,48 Mds$, contre 2,98 Mds$ il y a un an. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 1,97$, pour des revenus de 3,5 Mds$. Sur 2018, le groupe vise des revenus compris entre 14,4 et 14,8 Mds$, pour un bpa entre 8,70 et 8,90$.

 

American Airlines (-3,2%) a présenté ses comptes du quatrième trimestre. Les bénéfices sont de 258 M$ (0,54$ par action), contre 289 M$ (0,56$ par action) un an avant. Le bpa ajusté ressort à 0,95$, contre 0,92$ sur la même période de l'exercice précédent. Les revenus s'élèvent à 10,60 Mds$, contre 9,79 Mds$ un an plus tôt. Les analystes anticipaient en moyenne un bpa trimestriel de 0,92$, pour des revenus de 10,6 Mds$.

 

Credit photo : Reuters

Source : Wall Street Journal (WSJ)

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