Dès l’aube de l’humanité, la consommation répondait à nos besoins naturels, se vêtir, se nourrir et se loger. Plus tard, l’homme a entamé son évolution et a commencé à se rendre compte qu’il n’avait qu’une sorte de nourriture et de vêtements qui provenaient de sa propre chasse et production.
La race humaine a donc songé à élargir ses possibilités. Le troc a donc fait son apparition afin d’accroître son choix. Cela a commencé par des échanges de nourriture entre peuples voisins, de matières premières pour la création d’objet ainsi le partage de connaissance et de savoir.
A cette époque, chaque chose avait son utilité.
Consommer par besoin ou pour combler un vide
La consommation a pris son envol au moment où l’humain a bénéficié de revenus. Ces derniers lui ont permis d’envisager un plus grand confort de vie et d’obtenir les objets le lui permettant.
La société actuelle a transformé le besoin de consommation en devoir de consommation, une manière bien à elle de diriger l’économie.
La civilisation occidentale nous a appris depuis notre enfance à vivre entourés d’objets utiles ou inutiles dans notre quotidien. Serait-ce un synonyme de richesse dans le monde actuel que de montrer à tous nos possessions ? Nous sentons-nous mieux en les contemplant ? Le fait d’afficher notre mode de vie nous rendrait-il plus puissant ?
Par conséquent et au lieu d’acquérir un objet pour chaque tâche, ne pourrions-nous pas nous simplifier la vie et partager son usage avec nos parents, nos amis ou nos voisins. Cela allégerait notre espace vital, nous permettrait de mieux vivre, de faire connaissance et de prendre soin des personnes dans notre environnement.
En effet, dans notre société actuelle nous continuons de stocker, d’amasser et de collectionner toutes sortes d’ustensiles par peur de manquer de quelque chose. Ne serait-ce pas plutôt pour combler notre vide intérieur ?
Remplir son frigo par crainte d’avoir faim et ne pas consommer toute la nourriture à disposition. Avoir une armoire remplie d’habits assortis par couleur. Un salon encombré par trop de meubles.
Consommer en oubliant l’essentiel
A force d’avoir tout à disposition, il nous arrive d’oublier notre stock et de rentrer de shopping avec des habits, de la nourriture, des ustensiles de cuisine qui sont déjà chez nous depuis un certain temps. Cela prouve surtout que nous n’utilisons pas et ne prêtons aucune attention à ce que nous possédons. Alors nous pouvons nous poser la question : Était-ce si urgent d’avoir immédiatement ce que nous voulons à notre disposition ? Ne pourrais-t-on prendre le temps d’y réfléchir afin d’envisager une autre possibilité !
Le développement des villes et du commerce a apporté un grand changement dans l’ordre social. En effet, au fil des siècles, le bien-être des personnes de l’Aristocratie, de la Bourgeoisie et du Peuple a connu une grande croissance. Son expansion a été telle que nous en avons oublié l’essentiel.
Postérieurement, la consommation ne répondait qu’à des besoins naturels, maintenant elle s’étend au bien-être de la personne qui lui ne cesse de répondre aux phénomènes de culture et de mode.
Ne croyez pas que la richesse se mesure aux choses que l’on possède. Elle se mesure aux choses dont on peut se passer, quand on a beaucoup à l’intérieur de soi.
JACQUES SALOME
Sources :
https://www.letemps.ch/societe/une-idee-arretons-consommer-va-contentonsnous-minimum
http://citation-celebre.leparisien.fr/citation/richesse-du-monde
https://books.google.ch/books?id=S975CQAAQBAJ&pg=PT33&lpg=PT33&dq=la+consommation+de+biens+à+outrance&source=bl&ots=wqX2TfPK3r&sig=AzVQcoIXrrk1zVzW9HXq1v0pl84&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjZ0bix4_HfAhXkw
https://citations.ouest-france.fr/citation-jacques-salome/croyez-richesse-mesure-aux-choses-111341.html
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