
Mais qui sera, in fine, la vraie victime de la psychose du COVID-19 ? Certainement pas les acteurs de la bourse, qui avec le traditionnel « Monday blues » ont eu un petit pic de déprime grâce au COVID-19 ! Manifestement, l’humain préfère l’émotionnel au côté factuel et à l’apaisement. Mais comme beaucoup de coups de blues celui-ci aussi se dissipera.
Dans les moments de doutes, il est toujours intéressant d’entendre l’opinion d’une personne ayant du vécu, comme par exemple Warren Buffet (89ans) qui estime que le COVID-19 n’aura pas d’impact (sic !)… sur le long terme. En effet, quand on a un horizon-temps de 20 ou 30 ans, les événements actuels comme le COVID-19 n’ont pas d’impact.
Même si l’ambiance psychotique persiste (intentionnellement ou pas), certaines voix plus rationnelles, peuvent s’entendre. Alors, soyons un instant jusqu’au-boutiste et imaginons le pire.
Le monde continuera à tourner, les sociétés devront se réorganiser et continuer à fonctionner. Dans l’optique d’une forte réduction de la mobilité individuelle (mise en quarantaine), certains grands acteurs de la distribution ont, déjà, la solution:
Le géant Google est aussi sur le coup avec Alphabet. Par procuration, tout le e-business se verra dopé. Mais persiste un problème de taille. Pour vendre des produits, faut-il encore continuer à les produire ?
Cela fait déjà un moment que nous nous dirigeons lentement vers une nouvelle (r)évolution dans le domaine de la manufacture et de la production. Les nouvelles technologies prennent le pas sur les procédés traditionnels. La société sera contrainte à une accélération dans l’utilisation de la robotique et de l’intelligence artificielle pour préserver notre confort quotidien.
Cette nouvelle organisation sera de plus en plus gourmande en énergie alors que les ressources commencent à manquer. La recherche, poussée par les principes économiques et par l’urgence du besoin de survie, nous permettra-t-elle de trouver une solution au problème ?
Est-ce que l’homo-economicus sera aussi capable de se consacrer à sa propre évolution, et ne plus être le plus grand parasite sur cette planète, qui nous abrite depuis tant d’année ? Serons-nous aptes à changer les principes fondateurs de nos sociétés ? Mais surtout, arriverons-nous à le faire à temps ou sera-t-il déjà trop tard ?
Enfin, serons-nous la première espèce sur Terre vouée à disparaître, non pas à cause d’un facteur externe mais suite à nos propres actes ?
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