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La culture de l’échec : une question de perception ?

Écrit par Myriam Hanzouli
Paru le 6 février 2017

echecCet article fait partie d’une série consacrée à la philosophie de Kiyosaki, au sujet de la finance.

La plupart des personnes riches ayant eu un grand succès dans leur vie vous diront que l’échec fait partie de la réussite. C’est un concept difficile à intégrer lorsque nous avons grandi dans un pays où nous n’avons jamais appris à gérer l’échec, à le voir de manière positive. En effet, selon une étude de Barclays, parue fin 2012, les Européens ont plus de mal à voir l’échec de manière positive (69%) que les Américains (71%), les Asiatiques (80%) et les Moyens-Orientaux (91%).
En effet, l’échec nous est transmis de façon très négative. De par notre éducation, le système de valeurs du pays, etc. Le système voudrait que nous prenions le moins de risques possibles vis-à-vis de nos vies professionnelles et que nous nous fondions dans le moule que « père pauvre » nous a enseigné  : études, poste sécurisant, avantages sociaux.

Cependant, dans les deux schémas l’échec est envisageable. Lorsque nous voulons nous lancer dans entrepreneuriat ou emprunter un chemin qui ne ressemble pas à celui que la société et notre éducation nous a assigné ; nous nous heurtons au pessimisme de notre entourage : découragement, moqueries, inquiétudes ; ce qui décourage et tue l’ambition.

Le simple fait de percevoir l’échec comme faisant partie intégrante de la réussite nous enseigne quelque chose de grand : nous avons le droit de faire des erreurs, de nous tromper. Chose qui jusque-là nous a été présentée de façon très lamentable.

Adopter cette vision de l’échec et prendre l’exemple sur ceux qui l’ont expérimenté plus d’une fois afin d’arriver au grand succès qui leur était destiné nous pousse à ne jamais abandonner un rêve ou un projet car il faut en tirer un enseignement, une leçon.

Comme disait Nelson Mandela : « Je ne perds pas, soit je gagne ou soit j’apprends. »

Non seulement notre éducation financière, mais aussi notre perception face à l’échec est importante. Dans l’article suivant de notre série, nous allons découvrir les rôles de l’entrepreneuriat et de l’investissement dans notre cheminement vers la liberté financière.

Note : « La tolérance à l’échec favorise la croissance » - Véronique Kämpfen

Source : Père Riche, Père Pauvre : ce que les parents riches enseignent à leurs enfants à propos de l'argent afin qu'il soit à leur service, de Robert Kiyosaki et Sharon Lechter. Un Monde Différent, 2001.

Photo credit : DURIS Guillaume via fotolia.com

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