« DETTES-SECOURS », une solution à vos problèmes d’endettement

« Travaillons ensemble » tel est le leitmotiv de Dettes Secours, produit phare de Neovia, société spécialisée dans le domaine du désendettement depuis plus de dix ans. Et l’activité semble promise à un bel avenir. Selon l’Office fédéral de la statistique suisse, des situations qualifiées « d’endettement sévère » touchent environ 240'000 personnes en Suisse soit plus de 3% de la population.

Un constat amer

Quand bien même l’existence de crédit ou d’emprunt n’est pas systématiquement synonyme de problème financier, la présence de découverts bancaires ou d’arriérés de paiement pour un montant supérieur aux deux tiers du revenu mensuel total disponible par ménage peut être considérée comme « critique ». En Suisse, 7,7% de la population vit avec un volume critique de découverts bancaires ou d’arriérés de paiement. (OFS chiffres 2008)¹

La présence cumulée de crédits, de découverts bancaires ou d’arriérés de paiement permet d’identifier les personnes particulièrement vulnérables financièrement.¹ Selon Christian Erard, directeur de Neovia, « le produit Dettes-Secours a été développé depuis un peu plus de dix ans pour répondre au besoin de quantité de ménages romands qui, malgré des revenus tout à fait corrects, sont en situation de surendettement ».

Les raisons de cet endettement, voire de ce surendettement sont diverses et variées, mais elles ne découlent pas toujours d’une mauvaise gestion. En effet, au-delà de la perte d’un emploi ou d’une séparation, ces situations résultent « le plus souvent d’une méconnaissance du système. Certaines précautions sont aussi négligées : ne pas provisionner de montants nécessaires au paiement des impôts ou acquérir des biens, alors que le budget du ménage ne le permet pas ou pas encore » précise Christian Erard.

En pareilles circonstances, plus la problématique de l’endettement est prise tôt, plus les possibilités de surmonter les problèmes sont grandes. Il est donc crucial d'identifier les raisons initiales d’une situation et établir une relation de confiance avec le client pour la réussite du mandat mis en place dans le cadre de « Dettes-Secours ».

Le fonctionnement du produit « Dettes-Secours » 

Christian Erard nous explique : « Dans un premier temps, nous établissons un budget sur la base d'un inventaire détaillé des revenus et des charges de nos clients. Cette analyse permet de déterminer quel montant le ménage peut consacrer au règlement de ses arriérés tout en gardant de quoi payer ses charges courantes et disposer d'un solde suffisant pour vivre décemment ».

Cette première phase du mandat est primordiale, car la communication entre le client et le mandant doit être maximale. En effet, il se peut que des créanciers relancent le client par écrit ou par téléphone. Dans ce cas, il est important d’en informer le mandant, mais également de préciser aux créanciers que la gestion du dossier a été confiée à un tiers.

De plus, durant cette phase d’étude, des choix doivent être opérés par le client, car « souvent, l'établissement du budget met en évidence un excédent de charges » déclare Christian Erard, qui précise également : « nous analysons alors avec notre client quels efforts devraient être consentis pour y remédier. Même si elle impose parfois des sacrifices tels que de renoncer à un véhicule un peu trop onéreux, cette compression doit rester réaliste. Certains clients doivent parfois être refrénés dans leurs ardeurs ».

En effet, la finalité du mandat pour la clientèle étant la mise en place d’un plan de désendettement réaliste qui lui permettra de se sortir de cette situation financière délicate « Rien ne serait plus contre-productif que de promettre aux créanciers des arrangements pris sur la base d'engagements qui n'ont que peu de chance de pouvoir être tenus » nous indique le directeur de Neovia Sàrl.

La priorité est alors mise sur une communication claire et sereine avec les créanciers du client. Un inventaire de son endettement est alors effectué et simultanément des négociations sont menées avec des créanciers, y compris si la procédure se trouve au stade de la poursuite. Dans certains cas, et si nécessaire, des contacts sont établis directement avec les Offices des poursuites cantonaux.

Une fois établi, le plan de désendettement est transmis aux créanciers pour approbation. A ce stade, il est important de préciser que « gérer les priorités, proposer des plans de remboursement raisonnables et compatibles avec les possibilités réelles du client » sont primordiaux pour la réussite du mandat.

Christian Erard insiste sur un point : « quelle que soit la situation, nous gardons la tête froide et protégeons nos clients de la pression de certains créanciers en ne remboursant que ce qui doit l'être et au moment le plus opportun. Nous nous assurons ainsi que les charges courantes puissent être régulièrement payées car rien ne sert d'assainir une situation si l'endettement n'est pas stoppé ».

L’acceptation du plan de désendettement par les créanciers est une étape importante et débouchera sur un rapport de gestion précisant en toute transparence l’ensemble des actions menées dans le cadre du mandat. Une fois, la situation stabilisée, le remboursement des dettes pourra alors débuter jusqu’à l’extinction de tous les arriérés.

A qui s’adresse le produit « Dettes-Secours »

« A l'exception des moins de 25 ans dont nous pensons que les erreurs sont souvent réparées par les parents, notre palette de clients est extrêmement variée : de l'ouvrier au banquier, des jeunes parents aux retraités, des campagnards aux citadins, des personnes ayant passé toute leur vie en Suisse aux étrangers récemment arrivés dans notre pays », nous explique le directeur de Neovia. En d’autres termes, chacun de nous, confronté à l’endettement, peut se sentir concerné et n’avoir aucune réserve à faire appel à de tels services.

S'imaginer que les difficultés financières auxquelles doivent faire face les pays européens, dont fait partie la Suisse,   ont une influence négative sur le nombre et le type des demandes gérées par Neovia paraît une hypothèse plausible.  Pourtant la réponse à cette affirmation est plutôt inattendue au vu de la conjoncture actuelle, puisque « nous n'avons pas constaté d'évolution majeure des demandes ; en tous cas pas en lien avec la crise économique, comme on nous le demande souvent » nous précise notre interlocuteur.

L’axe principal

Nous l’avons bien compris, l’axe principal de cette démarche est la recherche de solutions satisfaisantes autant pour le client que pour les créanciers. Une relation « gagnant-gagnant » en somme. Mais cela nécessite une implication indéniable du client, indispensable à la réussite du mandat. Christian Erard nous le précise d’ailleurs : « bien qu'ils ne soient pas coupables, nos clients sont responsables de l'assainissement de leur situation. Chaque montant exigé par un créancier est soumis à notre critique ; lorsque des frais de recouvrement nous semblent excessifs, nous négocions des remises ; selon les situations – en particulier lorsque le client a joué le jeu en effectuant des versement réguliers – nous sollicitons des réductions de créances ou des abandons de solde ».

Dans tous les cas, une règle d’usage doit être respectée : « si un produit ou un service a été consommé, il doit être payé ; une mauvaise gestion d’une situation financière n'est pas une excuse pour en être dispensé. La plupart de nos clients en sont conscients et tiennent à régler leur dû ».

L’accompagnement comme plus-value

Il s’avère que, dans certaines situations, le client aura tendance à s’isoler et à ne plus communiquer. C’est pourquoi, l’un des rôles essentiels des gestionnaires travaillant sur le produit « Dettes-Secours » est de ne pas le laisser partir à la dérive en maintenant la communication avec les créanciers.

« Un processus de désendettement est long, pénible et impose des sacrifices conséquents » selon Christian Erard. C’est pourquoi, « un rôle essentiel de nos gestionnaires est de rassurer, encourager et soutenir nos clients. Lorsqu'un souci supplémentaire vient alourdir encore une situation ou lorsqu'un client craque et fait un écart, nous sommes à ses côtés pour l'aider à se ressaisir et à obtenir quelques délais supplémentaires de la part de ses créanciers ».

En revanche, le produit « Dettes-Secours » ne propose aucun financement, contrairement à d’autres structures existantes en Suisse. Cela semble être une volonté de Christian Erard : « notre accompagnement est le complément idéal à tout financement, même un prêt sans intérêt, dans la mesure où celui-ci doit un jour ou l'autre être remboursé et que seule une gestion budgétaire efficace permet d'y parvenir ».

« En Avant Toute.CH »

« Tout mettre en œuvre pour éviter au gens de s’endetter » pourrait être la devise de Christian Erard, directeur de Neovia et responsable du produit « Dettes-Secours ». Sa clientèle, bien que surendettée, constitue un segment de la population qui ne se trouve pas en situation de pauvreté. La négligence ou la méconnaissance du système est souvent le premier pas dans la spirale du surendettement.

C’est l’une des raisons pour laquelle les problèmes doivent être pris en amont, afin d’aider la population à mieux gérer ses tâches administratives et ainsi leur éviter de subir la problématique de l’endettement, voire des procédures de poursuite. Dans ce but, « nous travaillons à la mise en place d'un nouveau produit d'assistance administrative « En Avant Toute .CH» avec lequel nous comptons accompagner les gens au quotidien en les aidant à structurer et à gérer leurs finances et leurs obligations administratives », précise Christian Erard.

Ne vous découragez pas !

« C’est parce qu’on s’imagine simultanément tous les pas qu’on devrait faire qu’on se décourage, alors qu’il s’agit de les aligner un à un ».² Des solutions existent face à l’endettement. Anticiper et prendre les décisions adéquates seul est souvent difficile. Des sociétés de conseil comme Neovia et son produit « Dettes-Secours » existent pour vous aider à affronter ces moments pénibles de la vie qui n’est de loin pas un long fleuve tranquille. www.neovia.ch/download/neoviaTravaillonsEnsemble.pdf

 Glossaire¹

• Endettement : l’endettement est un concept multidimensionnel qui comprend à la fois les crédits, les arriérés de paiement ou les découverts bancaires.
• Crédit : dette contractée auprès d’une institution de crédits. Il s’agit de crédits de consommation ou d’emprunts, excluant les dettes auprès de personnes privées (amis, familles, etc.).
• Crédit de consommation : les crédits de consommation sont les dettes concernant les leasings pour véhicule(s) ainsi que les crédits ou dettes pour acheter des biens liés au logement (ex. achats à crédit), pour financer des vacances ou des activités de loisirs, pour financer l'éducation ou la garde des enfants, pour couvrir des frais de santé, pour rembourser des dettes existantes ou régler d'autres factures.
• Arriérés de paiement : sont considérés comme des arriérés de paiement les factures qui n’ont pas pu être payées dans les délais pour des raisons financières.
• Découverts bancaires ou arriérés de paiement critiques : présence de découverts bancaires ou arriérés de paiement pour un montant supérieur aux deux tiers du revenu disponible mensuel total du ménage.
• Risque d’endettement sévère : présence cumulée d’au moins un crédit et de découverts bancaires ou arriérés de paiement critiques (voir ci-dessus). Il indique une situation d’endettement potentiellement à risque.

Sources :

¹ http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/20/02/blank/dos/04/02.html

² citation de Marcel Jouhandeau, écrivain français né en juillet 1888

Credit Photos : Neovia