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Edito

Écrit par Oscar Ferreira
Paru le 16 novembre 2015

Fear.
Wikipedia defines Fear as “an emotion induced by a threat perceived by living entities, which causes a change in brain and organ function and ultimately a change in behavior, such as running away, hiding or freezing from traumatic events.” These feelings are natural after the events of Friday, November 13th, 2015 in Paris. Incidentally, on Wikipedia, "Scared" and "Terror" redirect to the page on “Fear”.

Fear is what terrorists want. Fear divides people. It makes us think we have enemies everywhere. We stop thinking about the good in the world. We stop thinking that most people are just looking for the same thing: peace and security. We start thinking egotistically about ourselves. We fear for our friends, our families, our own lives. We don’t fear for “Them”. We fear for “Us”. This is why the most confounding option for those who want us to feel fear is to not let fear cause us to run away, hide or freeze. If we show that we are not afraid of each person we meet, or that we believe that person wishes us harm. If we refuse to let fear change how we treat suffering and hardship. If we actively decide to keep on living our lives, we are not letting them win. We can of course take time to think about those who suffer from such situations. We can pay them tribute and hope they find peace. We can work towards finding solutions to the world’s problems. We can count the many privileges we have, and focus on the positive aspects of life that touch us every day.

When we all feel helpless in the face of a faceless enemy, when we all wonder what we can do, we should stop and reflect. We cannot control how others try to make us feel. We can only control our reaction. Showing that we refuse to let fear stop us from living is the one thing we all can do.


La peur. Peur de mourir. Peur pour ma vie. Peur face à la souffrance de l’autre, la souffrance de celui qui m’est étranger et qui traverse cette rue comme moi, cible comme moi j’aurais pu l’être des assassins. Cible car il rit. Cible car elle drague. Cibles parce qu’ils s’invectivent, qu’ils boivent un verre, qu’ils débatent avec fortes convictions ou qu’ils rigolent bêtement sans raison. Cible car elle est libre, cible car il est gay. Cibles parce qu’ils sont différents. Cibles parce qu’il est religieux et qu’elle est laïque, et pourtant ils vivent dans les mêmes rues dans l’acceptation de ce qui les unit, de ce qui les divise mais aussi de ce qu’ils peuvent s’apporter mutuellement. Un projet de vie en commun, une société à bâtir au jour le jour.

Pourquoi cette peur ? Mais parce que les gens qui aiment la vie, qui la chérissent et qui ne veulent pas la perdre ont peur! Les misérables qui terrorisent, qui ont l’infâmie de viser l’enfant comme la mère, le frère comme le grand-parent eux ne la ressentent pas cette peur.

Que dire de plus ? Après le moment du deuil viendra le moment des nombreuses questions. Viendra le moment de l’urgente réflexion. Accueillons aujourd’hui ces sentiments qui nous traversent. Laissons la peine et la colère faire pas à pas la place à cette réflexion. Chérissons notre société, chérissons notre vie, nos valeurs et battons-nous ensemble pour ce que nous sommes. Retrouvons notre projet commun et soyons forts, unis comme jamais.

Jienna Foster & Oscar Ferreira

Rédacteurs en chef

jet d'eau France

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One comment on “Edito”

  1. Pour ma part, les larmes coulent depuis samedi, à la vue de chacun des reportages qui passent dans les différents téléjournaux. Le problème sous-jacent est si complexe, si profond qu'il faudra probablement passablement de temps avant de s'en sortir.

    L'éducation de nos jeunes, par leurs parents; leur formation, délivrée par la société civile; la banalisation de la violence et de la mort, via les films, les jeux vidéos; l'élitisme prôné dans nos sociétés outrancièrement capitalistes; le fossé, le clivage qui séparent de plus en plus riches et pauvres; la montée du nationalisme exacerbée par des partis politiques extrêmes (extrémistes ?). Voilà selon moi parmi tant d'autres quelques points de tension.

    Lorsque l'on voit tous les partis politiques français confondus, unis derrière leur président, pour combattre une cause qui ne peut pas avoir de couleur politique, n'est-ce pas le signe qu'il faut à présent arrêter d'opposer des forces ? Ne vaudrait-il pas mieux dès aujourd'hui s'unir pour ensemble trouver des réponses aux problématiques sociétales et environnementales qui nous impactent toutes et tous ? Le monde de l'économie parle sans cesse de globalisation. Alors pourquoi ne pas l'étendre à tous les pans qui constituent notre société ? N'est-ce pas que comme cela que nous arriverons au monde de demain, celui que nous lèguerons aux générations futures ?

    C'est toute notre société qu'il faut repenser. Ne la laissons pas uniquement aux mains de nos politiciens. Chacun à notre niveau nous pouvons jouer un rôle, si minime soit-il. La réforme doit venir de tout un chacun.

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