Les professionnels de GBNews.ch s'allient à la puissance des technologies en intelligence artificielle générative, pour informer la communauté des affaires et le grand public, des dernières tendances et des évolutions du marché de l'emploi.

Agenda

Dialogues insolites : ...

Du 1er février au 24 décembre 2024

Rencontres et Résidences ...

Du 18 septembre 2024 au 13 mai 2025

Liberté conditionnelle : ...

Du 28 juin 2024 au 2 mars 2025

Musée Ariana - ...

Du 15 novembre 2024 au 2 novembre 2025

"Noël au Quai" ...

Du 21 novembre au 24 décembre 2024

L’effet Kodak ou la nécessité de savoir s’adapter au bon moment 

Écrit par Stefano Galipo
Paru le 26 juin 2019

kodak

Kodak a été pendant longtemps un leader incontesté du marché de la photographie avant de s’effondrer irrémédiablement en 2012 et de devoir après plus d’un siècle d’existence déposer le bilan.

L’effet Kodak, comme le souligne Damir Filipovic, professeur à l’EPFL et au Swiss Finance Institute, est le risque qu’une entreprise bien établie sur le marché n’intègre pas la digitalisation de son offre de services dans sa stratégie d’entreprise, par peur de cannibaliser son cœur de métier.

En effet, l’erreur stratégique de Kodak fut de ne pas avoir remarqué que le marché évoluait vers le numérique, et de s’en être aperçu de manière trop tardive. Ceci eut pour résultante de mettre fin à la pérennité et à l’existence même de ce géant de l’industrie photographique.

 

Banques suisses, suiveurs rapides, mais lents à digitaliser leurs services

Selon une étude du Swiss Finance Institute, portant sur 185 établissements bancaires européens, dont un quart étaient des banques suisses, les banques suisses seraient certes en avance sur la prise en compte stratégique de la digitalisation et sa planification, mais en retard quant à son implémentation par rapport à leurs concurrents européens.

Selon Damir Filipovic, il risque serait que les banques suisses fortes sur le marché n’intègrent pas de digitalisation dans leur stratégie d’entreprise.

A l’heure actuelle, la plupart des banques suisses ne proposent qu’une partie de leurs services en ligne et l’évolution en ce sens tend à rester modeste.

 

Organisations très hiérarchisées et manquant d’agilité

Toujours selon Damir Filipovic, une possible indication permettant d’expliquer la faible digitalisation des banques suisses serait à chercher du côté de leur structure.

En effet, les banques sont habituellement des organismes très hiérarchisés et réputés pour leur manque d’agilité. Par ailleurs, le fait qu’elles aient à leur tête une faible proportion de dirigeants provenant du secteur numérique, complexifie davantage l’implémentation d’un changement stratégique.

Toutefois, Damir Filipovic nuance le fait de changer du jour au lendemain l’organisation de l’offre de services et prône de modifier celles-ci selon des critères tels que l’âge ou le profil du client.

 

Sources :

https://www.letemps.ch/economie/attention-leffet-kodak-banques-suisses

https://www.forbes.com/sites/erikkain/2012/01/19/how-technology-killed-kodak/#75f56cfe66df

Photo credit :Marcelo Chagas from Pexels

Articles connexes :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram