Difficile de louper sa façade à Genève. À quelques mètres de la place du Molard, le bureau d’Electronic Arts (EA), offre aux passants des images en boucle de ses principaux succès vidéoludiques : des simulations de football FIFA ou de hockey NHL, aux jeux de tir comme Battlefield. Il accueille une centaine d’employés et devrait encore combler ses effectifs de 25%.
Familiarisé des superproductions « triple A », EA a ancré ses activités « d’édition » au bout du lac en 2006, dont les services de marketing, de finance et de ressources humaines.
Le département genevois est devenu officiellement la plaque tournante international de marketing du groupe avec la gestion des activités de 17 bureaux dédiés à 200 pays. Il offre un large choix d’activités : commercialisations numériques, édition mobile, partenariats, informatique, chaîne d’approvisionnement et ressources humaines, raconte le studio, qui réunit des dizaines de millions de joueurs en ligne.
La nouvelle équipe, aura pour mission de diriger le marketing d’EA en Europe, en Amérique latine et sur les marchés d’Asie-Pacifique. Particulièrement en intégrant les nouveaux outils du Big Data. « C’est ici que nous innovons et transformons la façon dont le divertissement est offert » précise le vice-président de la division genevoise Scott Forrest.
Le développeur s’est réconcilié avec la croissance. Spécialement grâce aux ventes de jeux en ligne qui représentent 3 milliards de dollars, soit plus de la moitié de ses ventes pour 2017. Une bonne nouvelle pour les stratèges numériques de la plaque tournante genevoise.
Source : www.letemps.ch
Crédit Photo : www.ea.com