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Faire le deuil de son ancien travail et savoir rebondir

Écrit par Jennifer Casella
Paru le 25 octobre 2013

deuil-travail

La perte d’un emploi n’implique pas seulement un changement financier dans l’existence d’une personne, elle amène aussi à un sentiment douloureux qui envahit l’âme et l’esprit. Un processus s’enclenche automatiquement et consiste en la remise en question de soi ainsi que de l’image renvoyée aux autres.

Se reconstruire, accepter et oser aller de l’avant prend parfois du temps. « Il faut savoir passer d’un wagon à un autre du train de la vie, s’adapter, changer, être apte à négocier et gérer ». C’est ce que nous explique le psychothérapeute et répondant de l’Association Cabinet de la Vie, Jean-Michel Reinert, spécialiste des situations de pertes et deuils et des troubles de l’addiction qui peuvent en résulter. Il traite 10 à 15% de personnes qui proviennent de l’Office Cantonal de l’Emploi. Différentes approches dans sa « boîte à outils » pour surmonter ce mal-être : les thérapies cognitivo-comportementales, systémiques, l’approche rogérienne (authenticité et empathie) ainsi que la relaxation et des thérapies psycho-corporelles. Des aspects plus ludiques aussi favorisent l’affirmation de soi, tel le jeu de sable permettant de mieux représenter et visualiser son champ du possible.

Selon lui, l’âge est un point important, autant chez les jeunes qui luttent pour trouver un emploi, que chez les adultes à partir de 40 ans, principalement dans les secteurs de la banque, des assurances, de la construction ainsi que parmi les fonctionnaires internationaux. Pourtant ce facteur ne devrait pas en être la raison première, car  bien des femmes et des hommes ont prouvé que grâce à une bonne estime de soi, une stabilité et le goût de formation continue, retrouver du travail après 50 ans était possible.

Nous avons tous les ressources nécessaires pour avancer, quitte parfois à creuser dans son passé, chercher les « empreintes » laissées par les proches ; comprendre son enfance peut aider à faire face aux défis et à se reconstruire.  Il faut cesser d'adopter le statut de victime et commencer petit à petit à se sentir à nouveau vivant, en devenant l’acteur de son destin.

Une conférence sur le deuil suite à la perte de l’être cher, sous l’égide de la Fondation Eve la Vie, sera donnée par Jean-Michel Reinert le 1er novembre à 18h00 en la grande salle du Conseil œcuménique des Églises, 150 route de Ferney , 1218 Grand-Saconnex. Entrée libre. Plus d’informations sur www.cabinetdelavie.ch et www.evelavie.ch

Photo credit: Nhoj Leunamme == Jhon Emmanuel via photopin cc

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