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GBN Talk 3 : L'interview de Marc Turiault

Écrit par Thierry Sorg
Paru le 16 mai 2019

GBN Talk 3: mardi 28 mai 2019 à 18h30

 

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Ce troisième GBN Talk, qui se déroulera le 28 mai prochain, nous permettra d'approcher l'échec différemment. S'il est vrai que chacun peut lui donner sa propre définition, pouvons-nous seulement nous imaginer composer avec les différentes formes de l'échec pour atteindre le succès ? Emmené par Marc Turiault, conférencier issu du monde des neurosciences, ce talk explorera nos relations au refus et au rejet social, lorsque nous recherchons la réussite. L'expertise de notre orateur sera mise à contribution pour nous expliquer ce que sont ces intrications entre notre cerveau et l'échec, dans notre cheminement vers le succès.

 

L'homme qui murmurait au cerveau

Portrait de Marc Turiault

Marc Turiault, neuroscientifique, journaliste et conférencier, ... ... entre autre.

Mais en vrai, quel est donc le contenu de ce GBN Talk qui promet des étoiles ? L'échec sera-t-il vraiment porté aux nues ? Comment les neurosciences, avec tout ce qu'elles ont d'expériences sur des rats de laboratoire et de théories abstruses sur des phénomènes impalpables de notre machine à rêves, peuvent nous être raconter sans heurt aucun pour nos frêles oreilles non-initiées?

C'est justement ici qu'intervient Marc avec le brio d'un vulgarisateur et l'éloquence de qui ne s'est pas arrogé les titres de neuroscientifique et journaliste. Oui, Marc est bien de ces personnes qui vous parlent de choses compliquées, non pas avec des mots savants, mais avec ces mots savamment choisis qui motivent et suscitent, chez l'auditeur, l'envie d'en entendre plus.

Ce n'est donc pas un cours ex-cathedra sur la chimie neuronale ou la mécanique du synapse, mais bien un talk, dans lequel Marc nous parlera de la façon dont on peut apprendre à voir l'échec autrement, tout en nous murmurant les quelques notions nécessaires pour comprendre comment ceci trouve sa source dans notre cerveau.

 

Interview simple pour sujet compliqué

« Pour bien faire il faut bien commencer », comme dirait Mary. Ainsi, pour bien comprendre Marc, une entrevue s'impose!

Nous nous rencontrons dans les locaux de GBN. Le cadre n'est pas trop formel et Marc est à l'aise... visiblement plus que moi. Il commence. Il propose de se présenter. Je le laisse faire et me confirme mentalement qu'il se sent vraiment plus à l'aise que moi. Il se présente. Il parle de son parcours, mais je n'écoute qu'à demi-mots, je l'avoue. Je dois dire que j'avais fait mes devoirs : j'avais un peu parcouru la biographie du personnage et avais pris sur moi de lire quelques articles sur les sujets qu'il pourrait aborder durant cet entrevue. Il me dit ce que je sais déjà. Il le dit bien. On devine les talents d'orateur. C'est mon tour : je vous passe l'affront de vous expliquer ma présentation.

Le point de départ : le GBN Talk 3

Nous entrons dans le vif du sujet: cette histoire d'échec pour atteindre le succès, qu'est-ce que c'est ?
C'est compliqué. Et pour bien des raisons, cela restera à ce point compliqué pendant un bon moment. Il y a plusieurs facteurs qui interviennent. Il y a plusieurs théories qui en sont à la base. Il y a plusieurs personnes qui peuvent en bénéficier… Je tique ! Combien ? Qui ? Comment les reconnaître ? Je questionne. Marc ne peut me donner de réponse; il n'a pas de chiffres exacts, pas de recensement. Il a son expérience et une connaissance du domaine qu'on ne saurait remettre en question. Et l'exemple tombe.

Ce n'est pas une démonstration théorique emprunte de connaissances en neuroscience combinée avec d'abscons cheminements. Non. C'est l'exemple qui, telle l'image cristallisant définitivement une fresque d'un millier de mots, efface toute complexité aux théories d'adaptation et d'évolution de notre cerveau.

Understand the link between mindset and achievement. It turns out, if you believe your brain can grow, you behave differently.

Extrait de la présentation des recherches du Dr. Dweck,
Dr. Dweck’s research into growth mindset changed education forever sur le site mindsetworks.com

Tout se définit en un mot : l'exemple

Marc me donne cet exemple alors que nous ne sommes qu'au début de ses explications... Ou, du moins, je voudrais que ce soit le début, car j'estime ne pas avoir eu suffisamment d'information. J'en veux plus. J’intègre l'exemple. Je m'y reconnais tellement que je me dis que c'est mon exemple. C'est alors que la magie commence.

Il avait, certes, déjà fait un petit détour par le growth mindset – théorie portée par Carol Dweck qui oppose au fait d'avoir un état d'esprit fixe (fixed mindset) celui d'avoir un état d'esprit résolument tourné vers le développement personnel – pour m'expliquer à quel point le cerveau peut apparaître malléable et changer lorsqu'il s'agit d'atteindre la réussite.

Mais il y a d'autres facteurs. Nos origines socio-culturelles ou notre aisance intellectuelle en font partie. La magie opère. Je comprends.

Combien de fois avons-nous joué le jeu de la procrastination lorsque nous devions contacter ou recontacter quelqu'un ? Que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel. Qu'importe les post-its, numériques ou non, il nous arrive fréquemment de remettre à plus tard ce moment fatidique, cet instant où nous sommes face à l'Autre. Car il s'agit bien de cela. L'exemple de Marc est limpide : il ne peut se résoudre à recontacter une connaissance à cause d'une peur ou d'un a priori sur un potentiel échec résultant de cet acte. Une connaissance professionnelle, peut-être hiérarchiquement supérieure, dont le lien n'est pas forcément direct... la magie est à son point d'orgue ! Je suis réceptif à cet exemple. En fait, nous pouvons tous l'être, certainement.

 

Poussé à l'exclusion sociale

Il m'explique alors que nous sommes souvent sujet au psychological entitlement, c'est-à-dire à estimer que notre statut socio-culturel ou notre niveau de connaissance (par les études, l'accès à la culture, etc.) nous oblige à faire montre de qualités et compétences parfois inaccessibles.

At its best, entitlement can be viewed as confidence and self-assurance, and at its worst, the trait can be perceived as narcissism.

The Psychology Behind Sense Of Entitlement, Nadia Khan, betterhelp.com, 12.2018

Ainsi, nous avons tendances à placer un seuil de réussite - et d'échec par la même occasion - qui peut avoir un effet dévastateur s'il n'est pas atteint. Toujours en se basant sur l'exemple de Marc, je comprends que plus on s'estime en droit de mériter un retour positif de la personne à contacter, plus il peut être difficile de ne pas subir un sentiment d'exclusion sociale.

Une recette à cela existe pourtant : changer d'état d'esprit ! La magie à fait son effet. Je comprends. Il y a bien une chose qui permette de surpasser ce potentiel échec : le provoquer !

 

Nique à l'échec, ode à la réussite

Je demande alors à Marc comment il pourrait présenter ce GBN Talk 3 sur l'échec pour atteindre le succès. Comment, en deux phrases, il en définirait le sujet et la façon dont cela sera abordé. La réponse est simple : « c'est trop compliqué ». Il me dit, le sourire narquois - presque sardonique - que ce sera à moi de faire cet exercice et c'est sur ce défi que nous terminons cette entrevue.

Je relève donc son défi... en plus deux phrases, mais on me le pardonnera, j'en suis sûr. Ainsi, pour ce GBN Talk 3, Marc Turiault « nous expliquera pourquoi nos échecs nous freinent et comment s’en servir pour avancer! ». Cependant, ce n'est pas tant l'échec qui sera vanté et glorifié, mais bel et bien la façon dont on l'intègre dans notre cheminement vers le succès. La neuroscience nous l'apprend - et la voix de Marc nous le fera entendre : le cerveau est suffisamment plastique. Il reste toujours perméable aux apprentissages et c'est un point important, car ce GBN Talk sera résolument tourné vers l'idée que la réussite nécessite aussi d'apprendre à voir l'échec autrement.

 

GBN Talk 3, 28 mai 2019, 18h30, 109 rue de Lyon, Genève

 

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Photo credit : Aissatou Diankonhttps://www.unome.ch/marc-turiault/

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