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GBN Talk 4 : La méthode Kanban présentée par Robert Falkowitz

Écrit par Francoise Baroffio
Paru le 5 août 2019

Les axes de la méthode

La méthode Kanban permet d’organiser le flux de travail de manière structurée. Il s’agit d’une manière très visuelle d’identifier les phases de l’activité et par conséquent, les obstacles à la performance. Dans n’importe quel contexte, il est important d’identifier les goulots d’étranglement du travail, lorsque celui-ci reste bloqué pour des raisons x ou y. L’objectif consiste à parvenir à une performance maximale tout en réduisant les déchets. Il est donc important de limiter le travail en cours. Hors contexte « pizzeria », les déchets pourront représenter le temps perdu ou le matériel inutilisé, selon le contexte.

Ce mardi 30 juillet 2019, rassemblés, autour de Robert Falkowitz, coach, consultant, formateur dans la gestion de services utilisant des méthodes, telles que kanban et lean, nous avons pratiqué la méthode de manière ludique. Son interview à ce sujet peut être consultée ici.

La mise en situation du Pizza Game

Robert Falkowitz nous met rapidement en situation. Divisés en petits groupes de cinq personnes (les pizzerias concurrentes), il distribue des cartes à découper en tranches, la pâte à pizza. Les post-it jaunes, verts, rouges, représentent les ananas, la roquette et la viande. Et la sauce tomate ? un stabilo rouge permet de colorier celle-ci sur les feuilles cartonnées et découpées en tranche de pizza.

Il nous explique les règles pour une composition idéale des tranches que les clients viennent tout particulièrement consommer ici. Le four à pizza est un carré dessiné par du scotch, collé sur les tables.

Il ajoute quelques règles supplémentaires. En vocabulaire Kanban, il « rend explicite les politiques ». Par exemple, une fois les pizzas au four, ce dernier ne peut plus être ouvert, pendant la cuisson, qui dure 30 secondes à chronométrer.

Le travail à la chaîne, un peu stressant tout de même…

Nous avons quelques secondes pour nous concerter sur la stratégie et les étapes de l’activité sont rapidement établies : Qui fera quoi et à quel moment. C’est là, qu’une grande quantité de temps et d’énergie sont économisées par une collaboration harmonieuse. Les suggestions de chacun sont prises en considération et évaluées.

Top départ ! les équipes sont lancées

Tout le monde découpe des cartons, les colorie en rouge, parsème les post-it de couleur dessus, selon la quantité demandée, à un rythme soutenu.

Puis arrive la comparaison des résultats. Robert Falkowitz passe dans les rangs et inspecte le coloriage des tranches… « …Hmmm, il n’y a pas beaucoup de tomates ici…, je ne viendrai pas manger dans votre restaurant ! ... ». Ou bien alors, « … On voit que vous avez privilégié la qualité, la sauce tomate est abondante… ».

Après concertation, quelques petits réglages sont décidés et l’activité reprend. A chaque fois, Robert Falkowitz donne des instructions, ajoute des difficultés supplémentaires, relève par exemple, que la roquette devrait être posée après cuisson de la pâte.

Toutes les performances augmentent, et certaines de manière drastique, d’autres, de manière graduelle. Nous constatons que chaque règle imposée a un impact sur la chaîne de production.

De vrais « Pizzaiolo » !

Robert Falkowitz passe dans les groupes, jetant sur les tables des petits papiers, les commandes…

La production est effrénée, mais le système est bien rôdé.  Nous avons appris de nos erreurs.

Les constats

Nous relevons que le changement de procédé n’apporte que peu ou pas d’amélioration. Chaque impératif de l’activité impacte celle-ci. L’expérience acquise joue également un rôle majeur, car c’est elle qui déterminera l’envergure de l’impact.

Conclusion

Ce jeu a représenté une illustration de la méthode Kanban, une mise en situation fort ludique, afin de découvrir par la pratique les outils apportés par la méthode.

Ce travail nous a permis de goûter au travail de groupe. De goûter l’importance d’une bonne collaboration, d’entendre les arguments de tout le groupe. La personnalité de chacun s’exprimait tout en étant au service de l’activité. Celle-ci étant simple et l’outil essentiel étant le bon sens, chacun a trouvé sa place dans la collaboration et la bonne humeur.

Et nous repartons avec un outil pour gérer le flux de travail.

Source : https://www.gbnews.ch/gbn-talk-4-an-interview-with-robert-falkowitz/

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