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General Electric massacré puis ressuscité à Wall Street

Écrit par Jean-Pierre Asensio
Paru le 23 octobre 2017

Le titre General Electric (GE) a connu une séance de montagnes russes vendredi à Wall Street. Le titre a d'abord plongé de 6% en début de séance après une grosse déception sur ses résultats du troisième trimestre. Toutefois, le titre s'est repris par la suite après que la nouvelle direction a promis de céder pour 20 milliards de dollars d'actifs. Le titre a finalement progressé de 1,06% à la clôture.

Au 3ème trimestre, les revenus du conglomérat ont pourtant progressé de 14% à 33,5 Mds$, contre 32,6 Mds$ de consensus. Néanmoins, en dehors des éléments de restructuration, le bénéfice par action est ressorti à seulement 29 cents par titre sur les opérations continues, en retrait de 9% en glissement annuel, alors que le consensus était de 49 cents.

 

Des difficultés dans le secteur énergétique

Les activités énergétiques ont pesé, avec une chute de moitié des profits à 611 M$. Le groupe a également déploré une perte sur le segment pétrole et gaz (-36 M$). Hors ajustements, le bénéfice global des opérations continues de GE a régressé à 1,8 Md$ soit 22 cents par titre, contre 2 Mds$ un an plus tôt.

« Ce fut un trimestre difficile », a admis John Flannery. « Bien que la majorité de nos activités aient généré de solides bénéfices, cela a été contre-balancé par un déclin des performances de nos activités dans l'électricité, sur un marché compliqué ».

General Electric a en outre abaissé nettement ses prévisions annuelles, tablant désormais sur un bénéfice ajusté par action allant de 1,05 à 1,10$, alors que la fourchette antérieure allait de 1,60 à 1,70$. La génération de cash des opérations est attendue à environ 7 Mds$, alors que la guidance antérieure allait de 12 à 14 Mds$.

 

Des détails sur le plan de redressement le 13 novembre prochain

Malgré ces perspectives moroses, le nouveau patron de GE, John Flannery, qui a succédé de Jeff Immelt depuis le mois d'août, a redonné le moral aux investisseurs en annonçant un vaste programme de cessions d'actifs afin de redresser la rentabilité du groupe. A ce stade, le management dit avoir identifié 20 Mds$ ou plus d'actifs dont il entend sortir d'ici un an ou deux.

L'idée est de se séparer des activités les moins rentables, avec un certain nombre d'activités qui nécessitent des investissements et des ressources « sans perspective de récompense substantielle », a précisé M. Flannery, qui présentera en détail son plan d'action le 13 novembre prochain.

« Nous travaillons sur la redéfinition de notre culture, sur une meilleure gestion de nos activités et sur une réduction de notre complexité, a ajouté John Flannery. J'ai hâte de rencontrer nos investisseurs en novembre pour leur faire part de nos progrès ».

 

Pressions des actionnaires, craintes sur le dividende

GE avait déjà commencé sa mue sous Jeffrey Immelt en cédant de nombreuses activités dont sa branche de financement GE Capital, sa division électroménagère et le groupe de médias NBC.

Le groupe devrait donc aller beaucoup plus loin sous la pression de ses actionnaires, dont le fonds activiste Trian, qui réclame des réductions des coûts, des relais de rentabilité à long terme et le retour à des dividendes élevés pour les actionnaires.

A noter que GE, considéré pendant des décennies comme le modèle du groupe diversifié, une sorte de condensé de l'économie américaine, compte aussi 4 millions d'actionnaires individuels, qui ont subi ces dernières années une baisse de leur rendement, et craignent que la chute du dividende ne se poursuivre au vu des difficultés actuelles...

En outre, l'action GE a perdu 18% depuis un an, à contre-courant des indices boursiers outre-Atlantique (+13% pour le Dow Jones sur 12 mois).

Source : zonebourse.com / Wall Sreet Journal

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