Hospitalisation sociale : un chiffre à la baisse
A la fin de l’année 2017, on signalait un record de 141 enfants non malades « hospitalisés ». Chaque année, des foyers accueillent des centaines d’enfants qui souffrent de problèmes psychiques ou de comportement, parce que leur famille traverse une situation de crise ou qu’ils doivent être protégés, leur vie étant en danger. On parle dans ce cas d’hospitalisation sociale. En effet, ces enfants, bien qu’ils soient en détresse, ne sont atteints d’aucune pathologie médicale, qui nécessiterait une hospitalisation.
« Ces enfants, dont certains sont des bébés, des enfants en âge scolaire ou des adolescents, ne sont pas regroupés dans un seul lieu », les HUG ne voulant pas créer un tel service, explique la doctoresse Madeleine Mirabaud, responsable des hospitalisations sociales aux HUG.
Parce qu’ils ont besoin de contacts et d’interactions rapprochés qui ne sont pas optimaux en milieu hospitalier, de nouvelles places en foyers d’urgence (comme par exemple la Fondation Yamba) ont été ouvertes et l’AMEO, fondation officielle de la jeunesse, s’est, elle aussi, fortement développée.
Des places en plus en foyer ou en famille d'accueil
Trois ans plus tard, une bonne nouvelle est arrivée pour tous ces enfants, les foyers ont pu proposer 344 places en plus et les familles d’accueil 234.
Aujourd’hui, l’Office de l’enfance et de la jeunesse continue à chercher en permanence de nouvelles familles d’accueil avec hébergement, afin d’offrir pour tous ces adultes en devenir un foyer stable.
Lectures complémentaires :
La rentrée scolaire « et plus si affinités » : activités artistiques et loisirs pour nos enfants par Claudia Constantin-Barreiro
Les enfants « boomerang » par Louis Stanislas Rasamson
Source : https://www.tdg.ch/quand-lhopital-devient-un-foyer-pour-enfants-en-detresse-733895614610
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