La rupture des cartels des agences immobilières grâce aux nouvelles technologies est-elle une solution viable pour payer des commissions relatives au travail effectué ou va-t-on vers une uberisation de la profession d’agent immobilier avec l’avenir incertain que nous lui connaissons ?
Un nouveau concept de vente immobilière a vu le jour il y a quelques années mais ce n’est que récemment qu’il se développe en Suisse.
En réaction au prix demandé par les agences immobilières, s’élevant de 3% à 5% du prix du montant de la vente, plusieurs start-up proposent un prix fixe, indépendant de la valeur du bien et donc beaucoup plus avantageux pour les propriétaires.
Prenons l’exemple d’une de ces nouvelles start-up. A l’exception de l’estimation du bien, qui selon Marc Comina, cofondateur de la société lausannoise Kiiz, est la plus précise du marché grâce à de nouvelles technologies développées à l’EPFL, les services restent les mêmes que ceux des courtiers classiques : photos, diffusion du bien par des magazines ou internet, visites aux potentiels acheteurs et négociation du prix.
L’union suisse des courtiers traditionnels réagit à cette nouvelle concurrence en avançant que la commission des courtiers traditionnels n’est due qu’à la conclusion de la vente, alors que celle de ces nouvelles startups est due de toute façon. L’autre argument avancé est celui du réseau de courtiers qui permet la conclusion rapide de la vente.
Bien que le succès de ces nouvelles initiatives soit encore mitigé en Suisse, il a déjà fait ses preuves au Québec, avec 20% de part du total des ventes immobilières, mais aussi au Royaume-Uni, en France et en Espagne.
Source : https://www.pme.ch/entreprises/2018/06/26/vendre-maison-moindres-frais-cest-enfin-possible
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