Le créateur d’Ikea, Ingvar Kamprad, est décédé le 27 janvier 2018 à l’âge de 91 ans.
Ce Suédois a été élu pendant plusieurs années l’homme le plus fortuné dans le classement des 300 plus riches de Suisse établi chaque année par Bilan.
Né en 1926 dans le Småland, il avait créé Ikea à 17 ans. C’est en 1947, à 21 ans, qu’il propose ses premiers meubles, fabriqués par des artisans de la région. Son premier catalogue apparait dès 1951. Aujourd’hui, celui-ci est imprimé à 200 millions d’exemplaires.
Un concept d’innovation
En 1956, face à l’impossibilité de rentrer une table dans le coffre d’un véhicule, un de ses employés démonte les pieds. C’est comme ça que l'idée du mobilier en kit lui est venue. Ingvar Kamprad décide alors de réorienter sa production et de faire de cette idée la marque de fabrique d’Ikea, devenant ainsi le leader mondial de l’ameublement.
Entre les années 1970 et 2000, le monde entier est conquis par le concept. Sa réussite financière lui vaut d’être soumis à un traitement fiscal trop élevé à son goût. Il quitte donc son pays natal pour le Danemark en 1973, puis quatre ans plus tard, il s’installe en Suisse, où il vivra à Epalinges jusqu’en 2014. Ce n’est que cette année qu’il décide de quitter la Confédération pour la Suède.
La succession de l’héritage
Il y a quelques mois, sa fortune avait été estimé à 43,3 milliards de francs, ce qui l’a positionné pendant plus de deux décennies à la tête du classement des 300 personnes les plus riches de Suisse ce qui en faisait aussi la 3ème personne la plus riche d’Europe.
Il s’était petit à petit retiré des affaires début 2010, confiant son héritage à ses trois fils, Peter, Jonas et Matthias. Aujourd’hui, Ikea compte plus de 403 magasins sur les cinq continents, emploie 190'000 personnes et génère un chiffre d’affaires de 38 milliards d’euros.
Source : http://www.bilan.ch
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Il nous a en fait bien "kitté" durant toute sa vie !! Ce qu'il y a d'incroyable dans l'histoire d'Ikea, c'est l'idée de déléguer l'assemblage des meubles aux clients (qui ne l'a pas fait une fois dans sa vie, avec la pièce en trop qui reste à la fin ?) et que ce business model fonctionne encore aujourd'hui. Étonnant que d'autres secteurs d'activité ne se soient pas emparés du concept eux aussi.