Les professionnels de GBNews.ch s'allient à la puissance des technologies en intelligence artificielle générative, pour informer la communauté des affaires et le grand public, des dernières tendances et des évolutions du marché de l'emploi.

Agenda

Dialogues insolites : ...

Du 1er février au 24 décembre 2024

Rencontres et Résidences ...

Du 18 septembre 2024 au 13 mai 2025

Liberté conditionnelle : ...

Du 28 juin 2024 au 2 mars 2025

Kodak revend ses brevets pour 525 millions de dollars et licencie

Écrit par Fabienne Verrey Kalaidjian
Paru le 3 janvier 2013

kodakKodak, le géant déchu de la photographie, a annoncé mercredi avoir trouvé preneurs pour 1 100 brevets. L’entreprise essayait de les vendre depuis plusieurs mois et elle va finalement en retirer 525 millions de dollars (396 millions d'euros). Le portefeuille va revenir à un consortium mené par deux sociétés spécialisées dans la gestion de brevets, RPX Corporation et Intellectual Ventures.

Cependant un document transmis séparément à la justice liste une série des acteurs les plus importants du secteur technologique auxquels les deux sociétés vont accorder des licences, en échange d'une partie de la somme promise à Kodak. Serait mentionnées : Amazon, Apple, Facebook, Fujifilm, Google, Microsoft ou encore les constructeurs de téléphones RIM (BlackBerry), Samsung, HTC et l'équipementier télécoms chinois Huawei.

Les enchères pour vendre ces brevets liés à la capture, le stockage et l'analyse d'images numériques devaient initialement se terminer en août, avant que l'entreprise ne les prolonge après des offres jugées décevantes. Kodak espérait récupérer jusqu'à 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros). Le groupe a finalement décidé de réunir les acheteurs potentiels en un seul consortium, profitant de mettre un terme aux litiges avec certaines des sociétés concernées.

Kodak a déposé le bilan le 19 janvier, victime au bout de 131 ans d'existence du retard pris dans le numérique. Il joue sa survie avec une lourde restructuration, passant par la cession ou l'abandon de toute une série d'activités et par des suppressions d'emplois. La cession de ses brevets pour au moins 500 millions de dollars était une condition posée mi-novembre par ses créanciers pour lui accorder de nouveaux prêts censés favoriser sa sortie de faillite, prévue au premier semestre 2013.

Source: Le Monde.fr | 20.12.2012

 

Articles connexes :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram