
La ville répond à l’urgence climatique, avec un surcroît d’effort. Elle tient aussi à diversifier le plus possible et prévoit de choisir près de 100 espèces différentes d'arbres.
Le Service des espaces verts (SEVE) plante habituellement 150 à 200 arbres chaque hiver dans les parcs ou dans les rues de la ville de Genève. Durant la période de plantation, cet hiver, des équipes supplémentaires sont nécessaires pour en planter trois fois plus.
Accroître les espaces ombragés en ville a pour effet de réduire ainsi les îlots de chaleur et permet de baisser le niveau de CO2 dans l’air, principal facteur du réchauffement climatique. Ce réchauffement demande aussi « de trouver un équilibre entre espèces indigènes et exotiques, tout en optant pour des essences à haute tolérance à la sécheresse et aux températures élevées ». Certaines espèces de chêne, un arbre avec une longue tradition dans nos régions, semblent particulièrement bien adaptées ; des arbres fruitiers ont aussi été pris en considération. Ces derniers répondent à une demande des Genevois d’améliorer la biodiversité et de contribuer à la sauvegarde des variétés anciennes.
Le parc Hentsch, le parc Geisendorf et le parc Bertrand en particulier verront leur peuplement forestier fortement augmenté. Les parcs qui ont été touchés par la tempête en août de cette année sont encore en cours d’études pour une replantation.
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