Selon la définition de l’ONU, « une personne est pauvre quand elle dispose de moins de 2 Francs ou Dollars pour vivre par jour ».
Un nouveau rapport du Centre de Recherche Pew fait sur environ 111 pays, qui constituent 88% de la population mondiale, indique que 700 millions de personnes sont sorties de la pauvreté et ont gravi l’échelle de la croissance de 2001 à 2011.
Il serait intéressant de savoir quels sont les facteurs économiques, sociaux et environnementaux qui ont contribué à cette croissance ? Est-ce parce que les gens sont plus formés de nos jours, ce qui leur permet plus facilement d’accéder au marché du travail ? Est-ce la globalisation des entreprises ? Si nous jetons un regard en arrière, nous constatons qu’effectivement, en 2001, il y eu une émergence globale de l'entrepreneuriat et du commerce. Des pays comme l’Inde, la Chine ainsi que les continents africain et sud-américain ont énormément bénéficié de ces ouvertures industrielles qui contribuent à l’expansion économique et au développement durable à cause de la main d’œuvre bon marché.
Qu’est-ce que la pauvreté d’après les experts de la CSIAS ?
La CSIAS (Conférence Suisse des Institutions d’Actions Social) analyse les conditions de la pauvreté qu’elle définit comme suit : «La pauvreté en tant que phénomène relatif désigne un déficit dans des domaines importants de la vie tels que logement, nourriture, santé, formation, travail et contacts sociaux. On parle d'indigence lorsqu'un ménage n'est pas en mesure de générer par ses propres forces les ressources nécessaires à l'entretien ou lorsque, après déduction des cotisations aux assurances sociales et des impôts, le revenu du ménage est inférieur au minimum vital social.»
Dans cette optique, nous pourrions être d’accord que la pauvreté est relative.
En effet, qu’il faut prendre en compte les conditions de vie individuelles de la personne qualifiée comme étant pauvre, par rapport au niveau de prospérité spécifique du pays dans lequel elle vit. La CSIAS détermine qu’une personne atteint le seuil de la pauvreté à partir du calcul du minimum vital tel qu’il est fixé dans les normes de la CSIAS.
Comment combattre la pauvreté :
- Instruire les jeunes à être financièrement autonomes ;
- Donner l’accès à l’éducation pour tous (Equal Opportunity);
- Encourager les entreprises à insérer ces individus, en abaissant leurs impôts par rapport aux nombres de minorités intégrées ;
- Apporter plus de subventions aux centres d’action sociale pour mettre en place des centres de formation pour ces personnes en vue de leur permettre d’acquérir une profession adaptée au marché du travail ;
- Créer des partenariats avec des employeurs et ONG (organisations à but non lucratif) afin de prioriser ces demandeurs d’emploi en vue d’une insertion rapide.
Quels sont les avantages qu’apporteraient ces mesures :
Il y aurait plus de fonds disponibles dans les caisses de l’état qui pourraient servir au développement des cantons et donc moins de personnes à soutenir, qui par faute de moyens, d’égalité de chances et d’opportunités se réfugient à l’abri de l’aide étatique.
Sources :
Conférence Suisse des Institutions d’Action Sociale – Normes CSIAS à partir de 2015
http://csias.ch/uploads/media/2015_Die_Armutsgrenze_der_SKOS -f.pdf
Pew Reseacrch Center Report
http://www.pewglobal.org/files/2015/07/Global-Middle-Class-Report_FINAL_7-8-15.pdf
Photo credit : Geralt via Pixabay, CC0 Public Domain License
Article très intéressant. Il est vrai de l'instruction est la base pour pallier ce fléau.
Toute personne de nos jours devrait pouvoir en bénéficier afin de favoriser son développement personnel et conjoncturel.
Effectivement Francine, des fois c'est juste une question de formation pour qu'une personne puisse avoir ce qu'on appel "equal opportunity" sur le marché du travail afin de pouvoir sortir d'une situation précaire, comme tu dis. Il est aussi vrai que la personne en question doit aussi pouvoir démontrer une volonté d'avancement, c'est-à-dire de faire des recherches de travail, postuler, et surtout avoir le courage de demander de l'aide en vue d'obtenir un apprentissage, qui serait peut-être rémunéré, peut-être pas. Au moins la personne en question aura l'opportunité d'acquérir une certaine maîtrise d'une tâche quelconque qui ouvrira plus tard les portes d'un poste. Donc il y a du travail a faire des 2 cotés.