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Dans la suite de notre série sur le vocabulaire spécifique au coaching, nous abordons ici la notion de juge intérieur.
Très présent autant dans le coaching que dans certains aspects de la psychologie, la notion de juge intérieur décrit cette petite voix ou cette forme de pensée qui vient vous sermonner quand vous n’êtes pas à la hauteur de vos attentes ou avez fait une erreur.
Chez certaines personnes, ce juge apparaît aussi dans le langage verbal qui s’illustre dans des conversations par des exclamations telles que “je suis bête”, “mais quel abruti je suis”, “je suis con”, “je suis une pive, une bille, une tarte”...
Mais quel est l’impact de ce langage, si vous l’utilisez ? Au niveau de la confiance en soi et de la valeur de soi, c’est un langage destructeur. Il vous rappelle que vous n’êtes pas à la hauteur et vous dénigre.
Si vous faites partie des personnes s’autorisant l’auto-insulte, que penseriez-vous de quelqu’un s’adressant chaque jour à vous dans les mêmes termes ? Vous en auriez le cœur peiné, non ? Alors écoutez-vous un peu et réalisez qu’à chaque insulte auto-proclamée, vous vous blessez un peu, puis encore un peu, puis beaucoup.
Si vous vous rabaissez à chaque phrase, vous diminuerez votre estime personnelle d’autant plus. Pire, à terme vous donnez le droit aux personnes qui vous entendent de commencer à vous dénigrer également en implantant dans leur subconscient que vous ne valez pas mieux comme traitement.
En effet, n’oubliez pas que ce que vous vous offrez, l’extérieur vous l’offre également. Si vous ne vous traitez pas avec respect, n’attendez pas que les autres le fassent, ils vous écoutent et suivent inconsciemment votre exemple.
