Malgré l’évolution du grand public qui favorise les achats en ligne, les sociétés de matières premières restent quant à elles encore traditionnelles ce qui nécessite toutes transactions sur papier.
Cette industrie s’intéresse à présent aux nouvelles technologies, qui pourraient apporter les niveaux d’authentification, de sécurité et de traçabilité nécessaires dans ses différents métiers. Ces sociétés très présentes sur l’arc lémanique ont déjà communiqué leur intérêt sur la nouveauté.
Le blockchain est l’une des nouvelles technologies adoptées par certaines sociétés. Ces dernières confirment que ce prototype a permis de suivre l’opération en temps réel, d’améliorer la vérification des données et de réduire les risques de fraude. Un gain de temps inestimable a également été remarqué.
Certaines sociétés de négoce se sont alliées afin de créer une plateforme de transaction d’énergie physique.
Lors du Trading Forum organisé par Swiss Research Institute on Commodities (SRIC) et qui a eu lieu à Genève, leurs membres ont souligné le potentiel que l’intelligence artificielle et le machine learning pouvaient avoir. Celles-ci fourniraient non seulement des renseignements sur l’état des récoltes ou le niveau des stocks de pétrole, mais encore ces données permettent d’établir des tendances et d’ajuster les prévisions presque en temps réel, sans attendre des statistiques périodiques.
Robotique, intelligence artificielle, blockchain… Les acteurs du commerce de matières premières vont-ils tous y adhérer ?
Source : www.bilan.ch
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