Comme le dit très justement Roland Topor, illustrateur et écrivain : « Le treizième travail d'Hercule : trouver un emploi. » Si même le fils de Zeus doit en passer par là, le mythe perd un peu de son charme!
Nous pouvons alors nous demander quel genre d’employé pourrait être ce demi-dieu, et surtout à quoi ressemblerait son employeur! Nous pourrions nous poser toutes ces questions, mais essayons de garder un peu les pieds sur terre.
Comme nous le savons tous, l’employabilité est un terme attribué plutôt aux employés qu’aux employeurs, à tord!
En une phrase, qu’est-ce que l'employabilité? D’après l’organisation international du travail, c’est : “ L'aptitude de chacun à trouver et conserver un emploi, à progresser au travail et à s'adapter au changement tout au long de la vie professionnelle ».
Sachant cela, la question induite naturellement est la suivante. Que fait le patron afin de pousser ses salariés à s'investir toujours plus, pour avoir un rendement toujours plus favorable et ainsi, pouvoir progresser et s’adapter?
L’employeur, pourrait être comparé à Zeus, c’est le maître des lieux. Il a certes le pouvoir décisionnel, mais il a également toutes les responsabilités qui en découlent. Pour que l'entreprise soit compétitive sur le marché, elle doit bichonner ses employés et trouver des astuces afin de les motiver toujours plus.
Prenons l’exemple d’une entreprise de renom dans le “chouchoutage” de ses employés: Google. Cette entreprise a su être créative à leur égard,. Elle a su leur offrir un cadre professionnel agréable, des commodités ainsi que des services éducatifs pour leurs enfants.
Au début du siècle passé, en 1908 précisément, une autre entreprise avait beaucoup fait parler d’elle en bouleversant le modèle de l’organisation d'entreprise. En effet, bien avant Google, Ford avait déjà su faire tourner les têtes. Comment a-t-il bien pu s’y prendre à cette époque déjà?
“Compromis économique et social vertueux”
En clair, plus l’entreprise fait d'économies sur la productivité (grâce aux employés) plus sa croissance sera forte, plus elle contribuera à la productivité (c’est un cercle sans fin). Ford décide alors de calquer le salaire de ses employés à cette progression qui engendre des augmentations et indirectement, accroît le pouvoir d’achat de ses salariés… Il a compris qu’un ouvrier bien payé, avec de bonnes prestations sociales, était un ouvrier satisfait! Par définition, un ouvrier heureux est un ouvrier très productif et dévoué.
Si à cette époque, il existait déjà des moyens de prendre particulièrement soin de ses employés, aujourd’hui l’entreprise considère le bien-être de son employé comme un investissement à long terme. Elle va recourir à plusieurs stratégies afin de fidéliser le salarié. Celles que nous rencontrons le plus sont des prestations sociales plus intéressante, des horaires aménageables, des possibilités de travailler depuis chez soi, l’aide à l’écolage des enfants, des formations continues et bien d’autres choses encore.
L’employabilité, c’est donc aussi cela! Il s'agit de donner à son entreprise les outils nécessaires afin d’évoluer pour pouvoir faire ressortir les capacités inhérentes à l’entreprise. Et cela ne pourrait se faire sans les acteurs principaux, les employés.
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/
http://www.linternaute.com/citation/14566/le-treizieme-travail-d-hercule---trouver-un-emploi-----roland-topor/
Photo credit: sukhasana chair via photopin cc
Un très sympathique article, qui me va droit au coeur. Je suis convaincu qu'un employé modèle le sera d'autant plus si son employeur l'est aussi. Et l'employé pourra développer ses compétences - souvent mais pas nécessairement en faveur de l'entreprise - si cette dernière le soutient et l'encourage, par exemple en proposant de la formation continue (identifier, le cas échéant, des besoins, et soutenir la formation en donnant le temps nécessaire, voire même un soutien financier).
A Geneva Business News, c'est l'ambiance du bureau qui est motivante. Nos chefs nous encouragent, nous félicitent, et dans la mesure du possible, font tout pour pour proposer un cadre nous permettant de nous épanouir et être productifs en même temps. Cela peut paraître une évidence, mais malheureusement, trop d'entreprises "oublient" le facteur humain dans leur course à la productivité.