
Le travail dans le milieu social permet de reconnaître à chaque personne une place et une capacité à jouer un rôle dans la société. Il permet aux personnes en difficulté socio-économique ou dans des établissements ou des structures spécialisées, d’être accompagnées.
On distingue deux familles de métiers relatifs au social (ou à l’humain) :
les éducateurs de l’enfance, les éducateurs sociaux, les maîtres socioprofessionnels, les animateurs socioculturels, les assistants sociaux, les ergothérapeutes, les thérapeutes avec le cheval, les médiateurs, les veilleurs, les animateurs, les secrétaires, etc.
les démographes, les ethnologues-anthropologues, les politologues, les sociologues, les psychologues, les conseillers en orientation professionnelle, etc.
Si au départ, ce métier était considéré comme une vocation, aujourd’hui les étudiants ne s’engagent plus dans cette formation, uniquement pour accomplir une aspiration particulière.
Pour la petite histoire, savez-vous que ce fut le premier métier que les femmes bourgeoises aient pu exercer au XXème siècle ? C’est de là que plusieurs lieux de formation se sont ouverts aux femmes, tels que le « Bon Secours » en 1905, l’Institut Jean-Jacques Rousseau en 1912, l’Ecole sociale pour femmes et l’Ecole des ministères féminins en 1918.
Si pour certaines professions, il faut surtout avoir des compétences, le relationnel passant après, pour travailler dans le milieu social, il faut aussi avoir une certaine sensibilité, peut-être un ressenti.
Une personne travaillant dans le milieu social, peut se trouver aussi bien face à des familles qu’à des personnes seules, confrontées à leurs difficultés, leurs maladies ou leurs handicaps, qu’à des enfants ou des adolescents en crise, des prisonniers ou des détenus libérés, des toxicomanes, des réfugiés ou des chômeurs.
Pour entendre les difficultés, en identifier la nature, il faut savoir écouter, être patient afin de trouver les solutions, avoir de l’intérêt pour l’autre.
Pour aider les personnes dans leurs démarches, il faut ressentir de l’empathie, du respect, de la compréhension et de la solidarité.
Pour collaborer avec les autres instances éducatives, il faut être flexible, avoir de la force de persuasion et inspirer la confiance, il faut être sincère.
Être assistante administrative dans un milieu social, par exemple, c’est être un lien essentiel entre les divers métiers, assistants sociaux, éducateurs, infirmiers, etc. et les personnes en difficulté. C’est relever les défis d’un service d’accueil, s’engager pour aider de son mieux les personnes âgées, les enfants, les handicapés, les délinquants et bien d’autres.
C’est s’investir sans attendre rien en retour, juste pour amener un sourire sur un visage.
Lectures complémentaires :
Aya Farag, assistante sociale à l’Hospice général par
Je suis assistante administrative, et toi, c’est quoi ton super pouvoir ? par
Sources :
https://www.orientation.ch/dyn/show/1900?id=536
https://www.gauchebdo.ch/2018/10/18/aider-ou-controler-100-ans-de-travail-social-a-geneve
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