La Suisse est une plaque tournante du négoce des matières premières. Saviez-vous que cette activité représente 4 % du PIB suisse, et même 22 % des recettes fiscales pour le canton de Genève ? Nous continuons d’explorer ce vaste sujet sous un autre angle, mais dans une nouvelle série, nous publions une série d’articles, en nous focalisant à chaque fois sur une matière première et une œuvre artistique ou culturelle. Cette semaine, nous abordons le thème du vent. Nous pourrons analyser la contribution de Léonard de Vinci au thème du vent. Grâce à l’intelligence artificielle, nous nous demanderons comment les peintres ont appréhendé la transition énergétique ? Cela nous donne l’occasion d’admirer le tableau du peintre Jean Monnet (1840-1926) : effet de vent, série des peupliers.
Série des peupliers, de Jean Monnet, 1891
Contribution de Léonard de Vinci
Léonard de Vinci est l'un des personnages les plus fascinants de notre histoire. Il était peintre, écrivain, poète, sculpteur, cuisinier, musicien et philosophe : il s'intéressait à presque tout ce qui l'entourait.
"Le vent par lui-même n'est pas visible" disait Léonard de Vinci, qui ajoutait : "On voit dans l'air, non le mouvement du vent, mais celui des choses qu'il emporte et qui seules y sont visibles".
Aujourd'hui, la vitesse du vent est calculée à l'aide de technologies sophistiquées, telles que les ultrasons et les lasers, mais à l'époque, Léonard de Vinci était capable de la mesurer à l'aide d'un socle en bois incurvé muni d'encoches et d'un fleuret. Plus le vent est fort, plus le fleuret est haut.
Léonard a incorporé une horloge à cet instrument, afin que les enregistrements soient effectués à intervalles réguliers, et a ainsi créé le premier anémomètre à lame mécanique, un instrument météorologique fondamental.
Insolite : Au moyen de l’intelligence artificielle comment les peintres ont appréhendé la transition énergétique ?
Un conférencier australien spécialisé dans les énergies renouvelables rêvait d’intégrer des panneaux photovoltaïques dans les tableaux de grands artistes. C’est chose faite grâce à l’intelligence artificielle et au robot-artiste " Stable Diffusion ", via l’interface grand public « DreamStudio ». Ces tableaux sont générés en une poignée de secondes. L’outil va encore plus loin et a intégré des parcs éoliens, centrales nucléaires et barrages hydroélectriques peints par ces artistes de renom.
Effet de vent, série des peupliers
Cela nous donne l’occasion d’admirer le tableau du peintre Jean Monnet (1840-1926) : effet de vent, série des peupliers, datant de 1891. Cette peinture est conservée au musée d’Orsay.
Pour plus d'anecdotes sur le vent et les éoliennes :
Les matières premières, sous un angle différent – 44. L’éolienne
Dans la même série, « Les matières premières et l'art» :
- Les céréales et Van Gogh
- Le café et la culture
- Le coton et Edgar Degas
- Le cacao et Luis Meléndez
- Le sucre et Sartre
- Le cuivre et Chardin
- L'acier et Gayle Hermick
- Le maïs et Jean Mortel
- Le biogaz et Victor Hugo
- L'hydrogène et le globe aérostatique
Sources :
Textes choisis (Léonard de Vinci, 1907)/Descriptions et paysages - Wikisource
Leonardo da Vinci, ecco il suo contributo alla meteorologia (ilmeteo.net)
Insolite : et si les grands peintres avaient connu la transition énergétique ? (revolution-energetique.com)
Photo credit : Claude Monet, Public domain, via Wikimedia Commons