Depuis deux ans, le marché de l’emploi a été impacté par l’évolution de la pandémie Covid. La fermeture et le semi-confinement dans certains domaines ont eu de grandes répercussions sur le taux du chômage. Aujourd’hui encore, rien n’est certain… Personne ne peut connaître à l’avance les tournures que le Covid prendra ces prochains mois… Allons-nous vers une régression de cette pandémie ? Les mesures sanitaires vont-elles enfin finir ? Ou au contraire, aurons-nous la surprise d’un nouveau variant et d’une aggravation de cette pandémie ?
Les perspectives pour les optimistes…
Le marché de l’emploi suisse en 2022 devrait, selon le centre d’études conjoncturelles (KOF), être fluctuant, incertain, mais vigoureux. Depuis la crise financière de 2008-2009, l’indicateur de l’emploi a atteint la valeur la plus élevée (i.e. 9,4 points) dans le dernier trimestre de 2021. Cela est dû au fait que beaucoup d’entreprises trouvent que leur nombre d’employés est insuffisant. En espérant la fin des mesures sanitaires et un retour à la normale, les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration prévoient une recrudescence de l’emploi afin de remplacer les pertes d’effectifs causées par cette pandémie.
Selon la grande majorité des entreprises interrogées pour cette étude, une croissance de l’emploi est à prévoir dans les mois à venir. L’espoir du retour à la normale permet de rester positif sur les perspectives de l’emploi dans divers domaines, tels que : la construction, le commerce de gros, les prestataires de service et l’industrie manufacturière. Une majorité d’entreprises désire augmenter leurs effectifs, si la crise Covid-19 est enfin terminée…
Pour les pessimistes…
La crainte d’une aggravation de la pandémie ne peut pas s’exclure totalement. Les économistes de l’institut Créa (Université de Lausanne) prévoient seulement une légère baisse du taux de chômage, soit 2,7% cette année et 2,6% en 2023. Ils craignent une perte d’efficacité des vaccins qui aurait des conséquences importantes sur l’économie suisse. Avec de nouvelles mesures sanitaires, un semi-confinement et la fermeture de certains établissements, une baisse de la consommation privée ne peut pas être écartée. Cela aura pour conséquence de nouvelles pertes d’emploi…
Baisse de salaire…
Selon le dernier numéro de « Moniteur Suisse », les analystes du Crédit Suisse informent que le secteur informatique, suivi par les bureaux d’architectes, l’industrie pharmaceutique et le génie mécanique ont tout de même la plus forte tension du marché de travail. Les candidats dans ces secteurs ont donc une plus grande chance de trouver un travail adéquat. Par contre, la pénurie de personnel qualifié augmente, tout comme dans le secteur de la santé et des services sociaux. En 2021, les salaires réels ont légèrement baissé suite aux difficultés de recrutement. Et compte tenu de l’inflation attendue, il sera de même cette année.
Un petit plus pour 2022…
Les professions dont le taux de chômage est égal ou supérieur à 5% ont l’obligation d’annoncer leurs postes vacants aux offices régionales de placement (ORP). Depuis le 1er janvier, cinq genres de profession supplémentaires sont soumis à l’obligation d’annonce. Le plus important d’entre eux, avec un taux de 5,3%, est celui des commerçants et des vendeurs de magasins. Les quatre autres professions sont : les spécialistes du marketing et de la publicité ; les concepteurs graphiques, multimédia-graphistes ; les laqueurs, vernisseurs et assimilés et, finalement, les consultants et employés d’agence de voyages.
Seuls les demandeurs d’emploi inscrits auprès d’un ORP peuvent ainsi avoir accès à cette liste de postes à repourvoir, et ce, avec un temps d’avance de 5 jours ouvrables sur les autres candidats. Ils bénéficient donc d’un petit plus en matière d’information et de positionnement de leur candidature. De plus, l’ORP peut aussi transmettre aux employeurs des dossiers de candidats potentiels. Ainsi, cet élargissement d’obligation d’annonce permet d’offrir plus d’opportunités pour décrocher un emploi en 2022.
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Source : https://www.jobup.ch/fr/job-coach/marche-de-lemploi-en-suisse-les-perspectives-pour-2022/
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Bravo très bel article