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Dans la suite de notre série sur le vocabulaire spécifique au coaching, nous abordons ici la notion de position de victime.
Vue de l’extérieur, la position de victime est facilement observable dans les comportements d’autrui. Mais quand cela nous touche directement, il est souvent plus difficile de nous apercevoir de nos propres jeux. Il faut noter que la posture de victime ne définit pas une victime d’un acte cruel ou d’un accident, mais d’un positionnement comportemental.
La posture de victime définit la situation où l’autre est le méchant, où la vie et le monde sont contre nous. Il n’y a pas de jugement dans cette définition, nous avons tous un moment où nous blâmons les autres ou le monde extérieur quand nous sommes blessés. Il y a toutefois une observation que nous éludons souvent : comment nous sommes-nous mis dans cette situation ?
Pour vous donner un exemple, les personnes dites “fortes” ou “solides” font souvent face à un manque de considération de leurs efforts dans leur travail, par exemple. Pour eux, une frustration peut grandir ou les blesser, lorsque les gens autour d’eux considèrent leur travail comme naturel.
Ne se plaignant pas, ils sont souvent étiquetés comme fort, résistants ou efficaces, simplement parce qu’ils ne se plaignent pas et font en sorte que les choses se fassent, ou soutiennent leurs collègues sans hésiter. Leur entourage peut penser que tout leur est facile vu qu’ils ne mettent pas en avant leur fatigue et sourient.
Mais la vérité est qu’ils ne partagent simplement pas leur vulnérabilité. Nous ne disons pas ici qu’ils devraient commencer à se plaindre ou pleurer, mais simplement parfois dire : c’est difficile ; je suis débordé…
Certains souffrent en silence de ne savoir dire non ou placer leurs limites (autant les leurs que celles des autres) et en conséquence créer leur propre souffrance. D’autres encore se sentiront coincés dans un travail ou une situation, pensant qu’ils n’ont d’autres choix que de l’endurer, toutefois, le choix de partir est toujours possible tout comme de dire non ou stop. Seulement cela peut être effrayant pour de nombreuses raisons (la peur de perdre un ami, un emploi, un statut social) ; mais le choix existe.
Parfois pour cesser d’être une victime, il faut commencer par cesser d’être victime de soi. Cette phrase pourrait paraître simple, mais en réalité, émotionnellement cela peut s’avérer complexe. C’est pour cela que des professionnels peuvent vous aider à vous positionner et vous faire prendre courage si nécessaire.
Article & Illustration de Christel Mesey – Coach de vie, Maître praticienne NLP, Thérapeute énergétique, Artiste intuitive
Auteur de Drao Oracle Deck