Qui n’existe pas sur internet ? Les réseaux sociaux ! Quel bonheur de se connecter aux amis, à la famille quel que soit le lieu où nous vivons sur Terre. Nous ne pouvons plus vivre sans les réseaux sociaux, sans nous connecter, sans partager nos points de vue sur nos murs ou être au courant de se qui se passe dans le monde.
Pour certains, c’est juste un endroit pour s’amuser, retrouver les anciens amis, les camarades ou simplement rester en contact. Pour d’autres c’est rechercher des informations utiles sur des sujets précis. En d’autres termes, nous pouvons y trouver aussi des employés ou futurs employés, des employeurs ou futurs employeurs, la famille... sur ces réseaux sociaux. Aujourd’hui nous nous préoccupons moins des conséquences de nos actes sur l’internet. Parce que seul chez nous, dans notre salon, sur notre téléphone mobile ou devant notre écran, nous nous imaginons être dans l’anonymat.
Raison pour laquelle, lorsque nous subissons une pression ou un stress, nous imaginons que l’endroit idéal pour se défouler se trouve sur les réseaux sociaux. Nous nous permettons d’exprimer notre avis tant négatif que positif, sans penser aux conséquences. Malheureusement celles-ci dépendent de la gravité de nos « posts » sur nos murs, qui pourraient avoir pour conséquence ultime un licenciement.
Deux cas de figure
Le premier cas fait référence à trois cadres d’une société de conseils informatiques licenciés en raison d’une phrase déplacée postée sur le réseau social Facebook, un samedi soir de 2008. Ils plaisantaient à propos de leur société, qu’ils ont surnommé « le club des néfastes ». Évidemment, celle-ci n’est pas apprécié. Ils ont pensé faire une blague sans conséquence sur le plan professionnel. Ce qu’ils ont chèrement payé, puisque cela leur a valu le remerciement de la part de leur employeur.
Autre cas, celui d’une salariée de la « Baloise de la Nationale Suisse ». Constamment souffrante, elle était dans le collimateur de son employeur. Mi-novembre 2008, absente pour cause de migraine et alors qu’elle était censée rester alitée dans le noir, elle s’était connectée sur Facebook. Cette dernière faute a justifié son licenciement par son employeur. De son point de vue, le complot venait d’une amie acceptée quelques temps auparavant sur Facebook et qui avait disparu juste après. Malgré le fait qu’elle pensait être l’objet d’un complot, dont l’organisateur était son employeur, ce dernier n’est pas revenu sur sa décision et a toujours démenti être derrière cette histoire.
Un conseil
Quand nous sommes stressés ou exaspérés par une situation professionnelle, surtout impliquant notre employeur ou nos responsables supérieurs, il est plus sage d’en parler entre amis autour d’un café, plutôt que sur les réseaux sociaux. Entre amis, nous pouvons raconter nos soucis et donner notre avis, sans subir de trop graves conséquences. Ces discussions restent et doivent demeurer dans le domaine privé, à l’inverse des réseaux sociaux, qui sont accessibles à tous.
En revanche, si le temps nous manque pour rencontrer nos amis et que nous souhaitons partager nos avis, nos émotions ou nos rêves sur la toile, veillons à réfléchir à deux fois avant de publier nos pensées. Selon le dicton populaire « il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ». Un conseil simple est donc de rigueur : « si nous ne souhaitons pas partager une information avec le monde entier, alors n’en parlons pas ou ne la postons pas sur les réseaux sociaux ».
Sources :
http://actualites.cadremploi.fr/editorial/conseils/droit-du-travail/detail/article/facebook-les-statuts-qui-les-ont-fait-virer-ou-pas.html Céline Chaudeau © Cadremploi.fr
http://www.atlantico.fr/decryptage/reseaux-sociaux-facebook-twitter-salaries-licenciements-153916.html
Photo credit: vincos via photopin cc, ppassu via photopin cc.
Merci Séraphine pour ton article. On oublie souvent que toute information laissée sur la toile (domaine public) peut se retourner contre nous.