En 2002, l’accord sur la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’union européenne avaient suscité de nombreuses craintes. Chez les salariés suisses en particulier la peur s’était focalisée sur un possible nivellement vers le bas des conditions de travail et des salaires. Face à ces inquiétudes le secrétariat d’état à l’économie Suisse a commandé plusieurs études au cours de la dernière décennie afin de quantifier l’impact de l’ouverture des frontières sur la structure des salaires suisses.
La dernière en date, réalisée par l’université de Genève, a été rendue publique ce 18 février. Elle vient confirmer les études précédentes : l’impact de l’immigration européenne est globalement très faible. On note cependant un effet légèrement positif sur les salaires des travailleurs peu diplômés contrasté par une faible baisse des salaires pour les personnes ayant une formation professionnelle supérieure et de 6 à 25 années d’expérience.
Des résultats qui devraient rassurer les 34% de suisses, pour qui, selon un sondage mené par l’association Vimentis et dévoilé le même jour, l’immigration est la première préoccupation.
RTS.ch, seco.admin.ch
photo credit: erjkprunczýk via photopin cc