L’origine des langues
Avant d’arriver à la parole et à l’écriture, les premiers hommes ont développé la communication par des signes, des bruits et des mimiques. Ce développement a eu lieu à divers endroits, en temps différents, entre groupes plus ou moins éloignés. Cela a favorisé la naissance des familles de langues (langues avec les mêmes racines) qui se repartissent en une dizaine de groupes principaux.
Lorsque les personnes ont commencé à se déplacer, elles se sont rendu compte qu’elles ne pouvaient pas toujours communiquer avec les autres comme elles le souhaitaient. Alors, naquit le besoin des interprètes et avec l’apparition de l’écriture celui des traducteurs.
L’art de la traduction
Il y a plusieurs façons de traduire d’une langue à une autre. Le plus simple paraît de traduire un mot pour un autre et de voir le résultat. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que cela. Qui n’a pas déjà essayé de traduire un texte en utilisant un traducteur automatique sur internet ? Ceux qui l’ont déjà fait, peuvent confirmer que le résultat n’est pas toujours compréhensible. Une machine tout aussi bien programmée qu’elle soit ne pourra jamais rendre les facettes et les émotions d’un texte écrit par une personne. Il manque le facteur humain, d’où la nécessité d’un traducteur.
Pour faire une bonne traduction, il faut d’abord comprendre le sens du texte à traduire. Une bonne connaissance de la culture du pays de la langue à traduire peut s’avérer très utile. Cela aide à mieux comprendre les façons de dire et de faire dans cette culture et permet également de s’approprier le sens du texte, et enfin d’éviter de faux amis (même mot avec un autre sans dans une autre langue), comme cela arrive souvent lorsque nous demandons une traduction à l’ordinateur.
Mises à part les langues elles-mêmes, il faut aussi tenir compte du groupe d’appartenance (voir ci-dessous).. Une personne appartenant à un de ces groupes de langues aura plus de facilité pour traduire d’une langue à une autre, et aussi pour en apprendre une du même groupe (par ex : langues latines, anglo-saxonnes, etc..). Traduire d’un groupe à un autre devient plus difficile. Il faut aussi tenir compte de l’écriture. Pour ce type de traduction, nous faisons souvent recours à des traducteurs parfaitement bilingues.
Pour garantir un résultat de qualité, il est préférable de traduire d’une langue étrangère vers sa langue maternelle. Avant d’écrire, il faut déjà se faire une idée du résultat final et savoir que les langues ne sont pas structurées de la même façon. Faire une traduction phrase par phrase peut induire en erreur et causer des blocages, si nous commençons par le mauvais bout. Il est donc important de lire d’abord, de s’approprier le sens du texte, de le traduire et enfin de comparer les deux textes, pour s’assurer que tout y est.
Les dix groupes de langues principaux:
- Indo-Européennes (Europe, Asie du sud-ouest, du sud et du nord, Amérique du sud et du nord, Océanie et Afrique du sud)
- Sino-tibétaines (Asie de l’est)
- Niger-Congo (Afrique sub-saharienne)
- Afro-asiatique (Afrique du nord, Corne d’Afrique, Asie de l’ouest)
- Austronésiennes (Océanie, Madagascar, Asie du sud est maritime)
- Dravidiennes (Asie du sud)
- Altaïques (Asie centrale et du nord, Anatolie, Sibérie)
- Japoniques (Japon et parfois inclus dans l’altaïque)
- Austro-asiatiques (Asie du sud est)
- Thaï-Kadai (Asie du sud est)
Source: http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_language_families
photo credit: kewl via photopin cc
Excellent article sur les difficultés de la traduction.