Avec une part de 34%, les réseaux sociaux exercent la plus grande influence sur la formation de l’opinion chez les jeunes Suisses, devant la radio (21%), les médias d’information en ligne (18%), la presse écrite (16%) et la télévision (11%).
L’uniformisation : faire face à la concurrence
Dans le monde des réseaux sociaux, la concurrence fait rage. Synonyme d’innovation, leurs fonctionnalités se ressemblent cependant beaucoup, à tel point qu’il en devient difficile de s’y retrouver.
Pour ne citer que quelques exemples, nous pouvons évoquer les messages instantanés. Twitter a lancé ses « tweets éphémères », messages qui disparaissent au bout de 24h. Quant à LinkedIn, réseau social de Microsoft pour les professionnels, il a lui aussi lancé une fonctionnalité similaire, en juin 2020, la story, mais dans un tout autre but. Les stories sont dans le cas présent, destinées à améliorer la visibilité et à intéresser les diverses entreprises et employeurs potentiels, contrairement à celles de Twitter qui amènent les utilisateurs à s’exprimer davantage.
Innovation : une des clefs, la démarcation
Venons à TikTok, application chinoise très populaire qui se voit copiée et concurrencée par d’autres géants américains, comme Facebook, qui mise sur « Reels », fonctionnalité d’Instagram également pensée pour faire de l’ombre à TikTok.
Snapchat, réseau social du contenu éphémère, préféré des ados auparavant, propose lui aussi une nouvelle fonctionnalité dans le format court de vidéos musicales et humoristiques, soit quasi conformes elles aussi au modèle TikTok. Le groupe américain a lancé dès le 23 novembre, une fonctionnalité baptisée Spotlight qui est calquée sur le modèle de TikTok, permettant aux utilisateurs de créer et de partager des vidéos ayant des contenus personnalisés, selon les goûts des utilisateurs. Il a cependant annoncé l’utilisation d’un modérateur afin d’éviter les critiques frappant TikTok, YouTube ou encore Facebook.
Pour faire face à cette concurrence et à ces ressemblances, une seule solution est possible, la démarcation comme pour Twitter, capsules courtes laissant moins de place au divertissement faisant place à l’information ou Instagram, campagne marketing en images mettant en ligne la vie en scène des influenceurs ou encore LinkedIn, réseautage avec son approche « CV en ligne.
Faire comme les autres n’est pas une option, mais un risque de ne plus pouvoir capitaliser son identité.
Lectures complémentaires :
Travailler sur les réseaux sociaux, ça veut dire quoi au fait ? par Anna Pisano
Sources :
https://www.rts.ch/info/suisse/11639331-les-resaux-sociaux-première-source-dinformation-des-jeunes-suisses.html.
https://www.tdg.ch/luniformisation-galopante-des-reseaux-sociaux-150645727309.
https://www.frenchweb.fr/reseaux-sociaux-apres-les-innovations-luniformisation/410372.
Photo credit : scanrail via istock.com