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Marché du travail : quel avenir pour les « seniors » ?

Écrit par Marisol Cambon
Paru le 19 décembre 2018

Il semblerait que le débat soit à nouveau ouvert sur l’employabilité des personnes avec le plus d’expérience et de savoir-faire, autrement dit les personnes de plus de 50 ans qu'on appelle « seniors ».

Selon une publication dans la « NZZ am Sonntag » parue le week-end dernier, l’association « Avenir50plus » souhaite lancer une initiative populaire qui permettrait de poursuivre en justice, si une personne s’estimait être victime de discrimination en raison de son âge. Dans ce cas-là, les offres d’emploi ne pourraient plus intégrer une limite d’âge supérieure et il en serait de même pour les annonces en ligne qui filtrent les postulants en fonction de leur âge.

L’année dernière, l’association « Workfair+ » lançait une autre initiative visant à unifier le taux de cotisations LPP (loi sur la prévoyance professionnelle). Actuellement, le taux est de 7% pour un salarié de 25 ans et ce taux progresse graduellement jusqu'à 18% lorsqu'on atteint 55 ans. Pour "Workfair+", il s’agirait plutôt d’appliquer le même taux de cotisations pour toutes les personnes exerçant une activité lucrative et d’avancer la date de perception des cotisations au 1er janvier de l’année suivant leur 17ème anniversaire.

Au mois de septembre, le « Matin Dimanche » citait par exemple les chiffres édifiants émanant de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) : le taux de chômeurs des 55 à 64 ans, en fin de droits, qui émargent ensuite à l’aide sociale, a augmenté de 50,5% entre 2010 et 2016.

Ces statistiques sont d'autant plus préoccupantes si l’on tient compte des nombreux « seniors » en fin de droits qui ne s'inscrivent pas à l’aide sociale, soit par choix afin d’éviter le sentiment de déclin social pouvant en découler, soit parce qu’ils n’y ont pas (encore) droit.

Quel espoir de voir changer les préjugés des entreprises en Suisse  ?

Selon une étude du cabinet de conseil Deloitte, datant du 11 décembre 2018, plusieurs solutions existeraient pour pallier la pénurie de main d’œuvre grandissante en Suisse. L'une d'elles, notamment, viserait à embaucher davantage de collaborateurs plus âgés car il ressort de l’étude que les travailleurs les plus motivés ont plus de 55 ans parmi toutes les tranches d’âge (85%). Cette étude est basée sur un sondage auprès de 15000 personnes en Europe, dont 1000 en Suisse.

Preuve que l'âge n'affecte pas la motivation et que certains préjugés mériteraient d'être reconsidérés.

 

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