C’est une sonnette d’alarme tirée par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui a retenti mercredi dernier à Monaco : le niveau des océans, en plus de monter deux fois plus vite que la normale, se réchauffe également.
Mais quelle en est la raison ? L’Homme tout simplement. En effet, les océans ont absorbé un quart des émissions de gaz à effet de serre générées par les humains, devenant de ce fait moins riches en oxygène et plus acides.
Cette situation amène à un violent retour de bâton pour les populations vivant sur les côtes à basse altitude, sur les petites îles, mais également dans les régions de haute montagne, puisque la montée des eaux, associée à la fonte des neiges, accélèrera les risques de catastrophes naturelles en tous genres (inondations, glissements de terrain, avalanches…)
Fonte des glaces et élévation du niveau de la mer
La relation de cause à effet qu’entretiennent la fonte des glaces et l’élévation du niveau de la mer est tellement importante que les chiffres qui l’illustrent sont impressionnants : depuis 2006, les deux calottes glaciaires que sont l’Antarctique et le Groenland perdent en moyenne plus de 400 milliards de tonnes chaque année et le niveau des mers s’est accru de 2,5 fois par rapport au siècle passé.
Si l’on se projette sur l’an 2100, plus des trois quarts des masses glaciaires de la planète devraient avoir fondu, se transformant donc en une quantité d’eau incommensurable amenant à une hausse du niveau de l’eau pouvant aller jusqu’à 60 cm…
Cependant, le rapport se veut tout de même positif et affirme qu’il est encore temps d’agir, « en réduisant de toute urgence les émissions de gaz à effet de serre », dans le but de permettre aux populations touchées d’anticiper et de se préparer à de possibles changements naturels conséquents. Il faudra pour cela que chaque état passe à l’action et engage des idées politiques allant dans le sens de ce rapport et de l’Accord climatique de Paris signé en 2015.
Source : news.un.org
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Pour ralentir tout cela, il faudra prendre conscience et agir.
Par exemple, abandonner certaines habitudes, comme manger de la viande tous les jours ou prendre l’avion lors de chacun de nos voyages.
C'est impressionnant et cela donne le cafard ! En Bretagne, au bord de la mer, le niveau d'eau a si bien augmenté que les investisseurs deviennent frileux. Les propriétés se vendent moins chères. Légère consolation, les jeunes se sentent très concernés et ils deviennent de plus en plus végétariens et vegan. J'espère qu'ils sauront porter tout cela et qu'ils s'en sortiront.