Benoît Greindl est un entrepreneur d’origine belge. Après de nombreuses années à développer et gérer des services immobiliers pour les entreprises, sa carrière prend un tout autre tournant.
Naissance de « Montagne Alternative »
C’est en Chine que démarre sa réflexion, l’éloignement et la différence de culture le conduisent à l’évidence qu’il faut changer le monde entrepreneurial en réévaluant les valeurs et le mode opératoire des organismes afin de leurs redonner un sens.
Voici comment est né « Montagne Alternative », un concept hôtelier situé à Commeire dans le Val d’Entremont. Dans ce hameau valaisan, le projet était de rénover d’anciennes granges, afin de pouvoir accueillir toutes organisations en quête de reconversion et de prise de conscience écologique qui désiraient participer à des séminaires thématiques et résidentiels.
Le concept de « Montagne Alternative »
L’objectif est de les accompagner dans leurs réflexions et actions afin de les aider à obtenir la certification B Corp. Ce label est attribué aux sociétés qui répondent à des exigences sociétales et environnementales en matière de transparence et de gouvernance. On compte actuellement plus de 2800 engagements à travers le monde et « Montagne Alternative » en fait partie depuis déjà 5 ans.
Selon Benoît Greindl, l’humain et la nature sont au cœur de sa philosophie.
Réinventer la culture de l’entreprise
Le succès d’une compagnie ne se mesure pas à l’argent qu’elle génère mais à l’engagement et la satisfaction de ses intervenants. Il part du principe que si chacun arrive à s’épanouir et trouver sa mission, l’avenir de la coopérative sera favorable et fructueux.
Jusqu’à aujourd’hui, nous nous sommes limités aux compétences cognitives des individus en oubliant les facteurs humains de la vie quotidienne qui influent sur nos actions, notre motivation et engagement en société. Les émotions, la quête de sens ou le bien-être ont été laissé pour compte.
Il faudra donc commencer par réinventer la culture de l’entreprise en réorganisant sa structure pyramidale. Rendre plus autonome chaque secteur, en répartissant le pouvoir d’actions différemment, permet de laisser place à plus de souplesse et de créativité.
Il est fondamental pour Benoît Greindl de créer des organismes « bio-inspirés ». C’est-à-dire travailler avec la nature, en s’inspirant de la terre et non en l’exploitant sans relâche ou sans logique, car selon lui : « Toute forme d’activité qui n’est pas compatible avec les lois universelles de la nature est vouée à disparaître. »
Source : letemps.ch
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