Les cabines téléphoniques étant de moins en moins utilisées, Swisscom les ferment peu à peu. Certaines se voient transformées en bibliothèques de quartier, lieux d’échanges entre voisins.
Tout remonte à mars 2015 à Lausanne.
Après avoir vu sur le net une cabine anglaise transformée en bibliothèque, Xavier Vasseur, organisateur de la Nuit de la lecture a eu l'idée de reprendre le concept.
Grâce au soutien de la Ville de Lausanne et de Swisscom, la première biblio-cabine du canton a pu ouvrir ses portes à la rue du Pré-du-Marché.
Le principe est simple : chacun peut venir y déposer ou y prendre un ouvrage. Cependant, il y a certaines règles, les documents en mauvais état, prônant la haine, ou prosélytes notamment sont proscrits.
Depuis, l'idée a rencontré du succès, car deux autres boîtes à livres ont été ouvertes, l'une à Vidy et l'autre à l'avenue de France.
Dès fin juin, quatre autres seront disponibles, avenue de Chailly, de Morges, de la Sallaz, et rue de la Borde, ainsi qu'une autre à Bussigny.
Vevey ouvrira aussi la sienne, avec une particularité toutefois. Des objets pourront être échangés en plus des livres. Une caissette près de la maison de quartier propose déjà ce concept, qui est plutôt apprécié.
A la Tour-de-Peilz c'est dans la cabine téléphonique de La Poste que cette mini-bibliothèque a vu le jour.
Contrairement aux autres, ouvertes 24h sur 24h, celle de Payerne, située sur la Grand-Rue est munie d'une serrure. Elle est accessible selon les horaires d'ouverture de la pharmacie qui gère le site.
A Saint-Sulpice, elle se situe au centre du village, proche de l'arrêt de bus.
La gestion des cabines
Des associations, des bibliothèques, ainsi que des bénévoles s’occupent principalement d'alimenter les publiphones en livres quand il n'y en a pas assez, ou d'en retirer certains lorsqu'il y en a trop (il y a entre 100 et 300 ouvrages suivant les locaux). Ils veillent aussi non seulement à la qualité et à l'état des ouvrages, mais également à la propreté des lieux.
L'avantage de ces cabines, c'est que les livres circulent, que les gens donnent, empruntent et partagent les livres qu'ils aiment.
C'est aussi un lieu d'échanges intergénérationnels et de rencontres.
D'après Swisscom, seulement une vingtaine de cabines ont été aménagées en Suisse. Avec sa dizaine d'installations, Vaud fait figure de proue. L’idée est relativement nouvelle en Suisse. Néanmoins, dans le monde des projets similaires ont vu le jour en Grande-Bretagne, en France, aux Etats-Unis, en Allemagne ou encore à Prague. Idée à développer...
Plus d'information : http://www.lanuitdelalecture.ch/les-boites-agrave-livres.html
Source : http://www.24heures.ch/vaud-regions/cabines-telephoniques-transforment-bibliotheques/story/18927850
Photo credit : Buffy1982 via fotolia.com
Lors d’un récent voyage à Ely, près de Cambridge en Angleterre, j'ai vu une cabine téléphonique réutilisée comme espace d'exposition d'art:
http://prickwillow.org/?page_id=42
Il est fascinant de constater que des reconversions de ce genre se font également en Suisse.
Bonjour,
Je voudrais savoir si quelqu'un peu me renseigner le nom de la personne qui s'occupe de ces cabines téléphonique chez Swisscom, je voudrais en installer une chez moi afin de la rendre publique.
Merci d'avance.
Zita
Bonjour,
Vous pouvez acheter une cabine pour 3500.- chf, ou la gagner aux enchères : https://www.onefm.ch/concours/gagnez-aux-encheres-votre-cabine-telephonique-swisscom/
Cependant, il n'est malheureusement pas possible de la rendre publique.
Pour plus de renseignements, nous vous conseillons de contacter Swisscom.