Durant la semaine du cerveau qui se déroulera du 10 au 14 mars à Uni Dufour, plusieurs spécialistes traiteront du sujet par le biais de conférence, mais aussi d’une exposition qui se déroulera du 8 mars au 6 juillet toujours à Uni Dufour. Cette année les intervenants traiteront entre autre des phobies et du stress, deux visions de la peur qui touchent une très grande majorité de la population. En effet, l'impact de ces deux facettes de la peur peuvent rapidement devenir un handicap dans le monde du travail. C'est pour cette raison que savoir lutter et apprivoiser son stress ou ses phobies peut grandement améliorer le bien-être au travail.
Selon Monique Champagne, « si on savait de quoi est faite notre peur, on pourrait sans doute s’en débarrasser ». La peur est souvent indépendante de notre volonté, car elle est d’origine externe. Cependant elle génère une angoisse, ressentie comme une menace intérieure. Il serait donc agréable de pouvoir gérer celle-ci, afin de maîtriser indirectement ce que nous craignons.
Peut-on donner une définition précise de la peur ?
La peur est une émotion ressentie par la majorité de la population. C’est une réaction subjective et un outil d’adaptation. Chacun de nous à la capacité de reconnaître un danger et de faire en sorte de le fuir ou de le combattre. Il s'agit d'un système d’alarme utilisé par notre corps afin de nous mettre en garde et d'enclencher ainsi un système de réponse adapté au danger imminent.
Neurologiquement parlant, la peur est l'activation d’une partie spécifique du cerveau. Cette zone stimulée comprend les amygdales, les hippocampes et le cortex cérébral essentiellement. En général, il existe deux circuits afin de véhiculer l’information au cerveau, l’un appelé circuit « d’urgence », qui contrairement au second n'implique pas le cortex et qui échappe par se biais à la conscience. Le second fait intervenir la conscience et permet donc une réflexion afin de réagir de façon approprié: Ignorer cette fausse frayeur ou nous calmer par rapport à cette hypothétique peur.
Bien que la peur aie une connotation plutôt négative, elle peut tout à fait être positive, voire vitale. En effet, sans ce capteur d’attention, nos sens ne sauraient répondre de la meilleure façon face au danger. Dans un autre registre, « la peur plaisir », durant laquelle nous ressentons une montée d’adrénaline se retrouve généralement lors de sport extrême, ou à la vision d’un film d’horreur…
La peur a donc plusieurs facettes et regroupe beaucoup d’émotions ou de sentiments, le tout traduit de façon neurologique par le cerveau. Nous retrouvons dans ce groupe, le stress, les montées d’adrénaline, les phobies, les troubles anxieux, parmi beaucoup d’autres.
Sources :
http://www.scienceshumaines.com/cerveau-les-mecanismes-de-la-peur_fr_5072.html
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_04/d_04_cr/d_04_cr_peu/d_04_cr_peu.html#1
http://bea.attitude.over-blog.com/article-30212564.html
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