Difficile de garder le moral au travail quand notre société actuelle nous impose la performance au détriment du capital humain et des valeurs éthiques.
Aujourd’hui le burnout est reconnu comme une maladie psychique, mais comment en est-on arrivé là ? Quels sont les facteurs sociaux et environnementaux nous ayant entraînés vers un management toxique ? Comment adopter une attitude positive au travail et la préserver sur le long terme ?
Telle est la mission d’Andrea Onori, Associé et Directeur de formation chez Privilèges Genève.
Privilèges Genève, c'est quoi ?
Privilèges Genève est le premier centre de formation à l’attitude positive en Suisse.
La mission d’Andrea Onori, Laurent Cordaillat et de leurs consultants est avant tout de proposer une nouvelle manière de diriger une entreprise en promouvant le Capital Humain, ce dernier pouvant générer un capital financier, redynamiser l’économie tout en s’appuyant sur des valeurs éthiques et en les transmettant.
Selon Andrea, l’attitude positive est un nouveau filtre de perception et une véritable énergie que son équipe et lui-même souhaitent dévoiler à leurs clients.
Il ajoute : « l’un des éléments-clés de l’attitude positive, c’est la curiosité. Nous sommes là pour stimuler la curiosité des gens, tout d’abord par rapport à leurs peurs ; le fait de reconnaître et accepter leurs peurs va leur permettre de mieux les affronter. Une chose qui nous effraie doit être le centre de notre intérêt : ‘peur tu m’intéresses, viens là !’ ».
Les champs d’applications mis en pratique par Privilèges Genève
Privilèges Genève intervient principalement sur trois champs d’applications bien spécifiques :
Business :
- Booster les équipes de ventes (techniques de ventes et nouveau style de management positif) ;
- Renforcer la motivation des collaborateurs et consolider leur responsabilisation individuelle ;
- Améliorer la communication interne et externe (écrite, non verbale, langage du corps) afin de renforcer le climat de confiance général ;
- Prévenir les conflits internes et nettoyer toute négativité ;
- Fédérer les équipes ;
- Optimiser la gestion administrative en instaurant des systèmes management qualité ;
- Accompagner les RH dans le processus de recrutement des collaborateurs (éviter le turnover) ;
- Promotion des valeurs de l’attitude positive au sein des entreprises (Chartes) ;
- Gérer des campagnes publicitaires ou promotion d'événements :
- Accompagnement de CEO (définition de stratégies d'intervention et suivi long terme).
Santé :
- Prévention de maladies telles que le burnouts ou dépressions ;
- Promotion de l'hygiène de vie (nutrition-activité physique-sommeil).
Emploi :
- Techniques de promotion (CV, vidéos, confiance en soi, conseils réseaux sociaux) ;
- Réintégration via réseau interne appelé le Booster Club (cercle d’amis professionnels).
Les modes d’intervention
Privilèges Genève applique différents types d’intervention visant à affronter la négativité en entreprise et à redynamiser l’ambiance générale à travers du coaching, des formations, des conférences et du team-building.
Les conférences sont en général données par Laurent Cordaillat, qui exerce notamment le coaching en gestion d’entreprise.
Trois consultants externes interviennent notamment pour le coaching, dont John Alexandre Mane (Praticien en Métakinébiologie), Sophie Zeeny, coach dans le Valais, et Ellen Kocher ( nutritionniste) .
Quant aux formations, c’est la mission de notre interlocuteur accompagné par John Alexandre et Sophie Zeeny.
Outre ces trois modes d’intervention, Privilège Genève propose les activités de son Club. Il s’agit ici de Team Building, comme le mentionne Andrea.
L’équipe de Privilège Genève propose ainsi à ses clients des Semaines Positives. Chaque jour est alors rythmé par une activité différente, sauf le vendredi où il est temps de faire travailler son palpitant à travers des activités physiques.
Néanmoins, Andrea Onori met d’un point d’honneur sur le fait que ses collaborateurs et lui-même ne jugent jamais leurs prestataires sur leurs attitudes en entreprise, il affirme également : « Nos méthodes fonctionnent uniquement si la personne face à nous s’approprie ce dont elle a besoin pour pouvoir rebondir, on ne veut pas moraliser les gens en leur disant ‘ ça c’est bien, ça c’est mal, tu dois toujours être positif !’ Non, on s’adapte complètement aux personnes et aux situations Nous prônons avant la responsabilisation individuelle ».
Qui peut faire appel à Privilèges Genève ?
« Tout le monde ! », s’exclame Andrea.
Les prestataires de Privilèges Genève sont en général des entreprises dans lesquelles il y a une forte démotivation du personnel, mais aussi des équipes commerciales qui ne parviennent plus à vendre.
Concernant la clientèle privée, le premier démarchage peut se faire via un audit ou un test de positivité proposé par John Alexandre et Andrea qui pourront faire une première évaluation de la situation afin d’assurer au mieux le coaching des personnes concernées.
Selon Andrea, faire appel aux services de son entreprise c’est s’investir sur le long terme : « La négativité est contagieuse certes, mais il est aussi facile de basculer de l’autre côté, nos clients doivent savoir qu’ils s’investissent d’une mission en adhérant à nos idées : après une prise de conscience survient la responsabilisation individuelle, qui requiert un effort et une pratique constants. La négativité, ça se consomme facilement, l’attitude positive impose un effort permanent ».
La définition du bonheur au travail selon notre expert
Il est évident qu’il n’existe pas une définition unique à ce que représente le bonheur au travail. Celui-ci diffère selon les personnes et les situations. Néanmoins, Andrea Onori nous a donné sa propre vision du bonheur au travail , qui pourrait inspirer quiconque souhaiterait adopter une attitude positive sur le long terme, voire à vie.
« Pour moi le bonheur au travail est résumé par quatre lettres : POGG. C’est un bon moyen mnémotechnique afin que les gens se souviennent plus facilement de ce que le bonheur signifie.
Le P, ce sont les plaisirs, nos intérêts et passions, qu’il faut constamment nourrir et entretenir, tels une plante ou un jardin. Ce sont de réelles sources de re-génération et un stimulus permanent pour notre créativité et notre esprit novateur. Ce sont aussi notre îlot de sécurité, un pare-feu personnalisé pour contrecarrer les effets néfastes que nous projette de l’extérieur la négativité.
O c’est l’optimisme, c’est le fait de ne pas voir le verre à moitié plein mais plutôt d’avoir une vision complète et totale de la réalité, une vision claire et dégagée de toute subjectivité et sur ce que je dois faire. C’est aussi identifier ce qui ne va pas et l’agresser. C’est voir la réalité telle qu’elle est et en accepter tous les défis.
Le premier G, c’est générer la générosité, énoncer ses besoins et aussi montrer que l’on est là pour la personne avec qui on travaille. Cela favorise l’entraide et le développement de synergies. C’est un élément de cohésion extrêmement puissant.
Le dernier G, on l’oublie souvent mais c’est la gratitude, la reconnaissance. Tu restitues de la gratitude si tu demandes de la reconnaissance. Par exemple, même dans une activité anodine, une personne peut prendre quelques minutes de sa vie pour nous, alors lui dire merci est important.
Le bonheur au travail c’est avoir des valeurs dont on ne pourra jamais nous déposséder. Ce n’est pas l’argent, ni l’amour (il ne dure que 7 ans tout le monde le sait, rire), ni même la santé car ce qui va nous alimenter est quelque chose qu’on ne pourra jamais nous enlever comme le plaisir, l’optimisme, la générosité et la gratitude.
Prenons l’exemple du drapeau suisse : qu’est-ce qu’on y voit? Une croix ? Non ! Je vois un grand PLUS ! Nous vivons dans le pays du grand PLUS ! Une telle vision peut sensibiliser les autres car l’attitude positive est contagieuse ! Et si on n’y adhère pas en Suisse, où alors est-ce possible ? ».
Portrait d'Andrea Onori
Sa posture, sa joie de vivre et son optimisme font d’Andrea Onori l’homme idéal pour former quiconque à l’attitude positive.
Italien d’origine, né à Damas en Syrie, Andrea Onori a obtenu une Licence en Lettres à Rome et un diplôme postgrade en coopération internationale à l’IUED de Genève.
Notre interlocuteur a principalement travaillé au sein d’écoles de langues en tant que responsable qualité, de projets et directeur pédagogique. Il a notamment écrit deux livres sur l’apprentissage de la langue française et une plateforme e-learning. Plutôt impressionnés par son parcours et son humilité, nous lui demandons alors pourquoi avoir quitté l’enseignement privé pour rejoindre l’aventure ‘Privilèges Genève’.
Il nous explique avoir été licencié de la première école de langue après 15 ans de loyaux services. Malgré tout, sa volonté de rester actif et son besoin de projets pour aller de l’avant le poussèrent à se rendre au Carrefour des Créateurs à Lausanne où se déroulait une conférence sur l’attitude positive donnée par son futur associé chez Privilèges Genève, Laurent Cordaillat.
« Ce qu’il expliquait dans sa conférence me parlait, je me reconnaissais dans ce qu’il disait, dans la défense des valeurs éthiques comme le respect de la personne au travail, le retour au capital humain, le refus du management toxique et de la négativité », nous raconte Andrea au sujet de son associé.
Après un second emploi dans un autre centre de formation à Genève, Andrea Onori décide de se lancer dans entrepreneuriat. Avec Laurent Cordaillat, ils créent le premier centre de formation à l’attitude positive et s’associent chez Privilèges Genève, où la « nouvelle mission » d’Andrea consiste à « rédiger les supports et diriger les formations ».
« C’était un tout nouveau challenge, moi qui privilégiais toujours la sécurité, qui planifiais tout et là je me suis dit, ‘ vas-y, tu risques quoi ? Au pire, une magnifique aventure ! ».
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Sources : http://www.swissprivileges.ch/
Photo credit : kaboompics http://www.swissprivileges.ch/
