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Que sont les cartels ? Et que contiennent-ils ?

Écrit par Tamara Zanetti
Paru le 1 juin 2021

La première chose à laquelle nous pensons quand nous entendons le mot cartel est généralement un groupement à caractère mafieux impliqué dans la production et l’acheminement de la drogue. Mais si nous parlons de muséologie, le cartel représente tout autre chose.

En effet, les cartels sont les fiches accrochées à côté des œuvres d’art (tableaux, statues, vases, etc.), qui contiennent des informations sur leur origine, des descriptions et des explications. Ils peuvent également être directement collés sur les vitrines.

Leur format est généralement rectangulaire et d’une dizaine de centimètres de côté. Ils contiennent les informations de base et sont plus ou moins concis en fonction des informations que nous possédons ou de la volonté du musée.

 

Quel type d’information retrouve-t-on habituellement sur un cartel ?

Les premières informations sont le titre et l’auteur qui sont mis en évidence en haut du cartel. Puis, différentes données apparaissent selon la catégorie : la datation, le lieu de création et/ou de découverte, les dimensions, le matériau, le numéro d’inventaire et la provenance.

Une courte description ou une anecdote est parfois rajoutée, et pour les pièces inscrites, nous pouvons retrouver des transcriptions et/ou des traductions du texte.

 

Y a-t-il plusieurs types de cartels ?

Nous pouvons, grosso modo, regrouper les cartels en deux catégories, qui dépendent du type d’œuvre qu’ils décrivent. Les œuvres qui portent un nom, tels que les tableaux, et celles qui n’en portent pas, comme la plupart des pièces antiques. Abordons maintenant plus en détails les différentes catégories.

 

Œuvres nommées

En premier, on trouve généralement le titre de l’œuvre. Si nous parlons d’un tableau, le titre sera le nom que le peintre lui a donné (« Mona Lisa », « Les nymphéas » ou encore « La jeune fille à la perle »). Généralement, nous trouvons ensuite le nom de l’artiste accompagné de sa date de naissance et (éventuellement) de mort, ainsi que la date à laquelle la pièce a été produite. Puis viennent les dimensions et les matériaux (huile sur toile, aquarelle, gravure sur bois, etc.).

Le numéro d’inventaire, encore souvent affiché, tend parfois à disparaître des cartels. Ce terme fait référence à la suite de lettres et de chiffres, différente pour chaque œuvre, qui sert de code pour le catalogage. Chaque musée possède son propre système d’encodage.

Un cartel minimaliste peut comporter ces seules informations – ce qui est régulièrement le cas de ceux des beaux-arts. Une anecdote sur l’œuvre ou une explication peut le compléter.

Les institutions doivent encore en préciser la provenance : que ce soit d’un prêt, d’un don ou d’un achat, anonyme ou non.

 

Œuvres sans nom

Pour les pièces ne portant pas de nom, telles les pièces antiques, le titre consistera en une brève description (« statue du dieu... », « figurine », « vase », etc.).

Comme l’auteur est généralement inconnu, sauf dans le cas de certains sculpteurs ou peintres de vases, la datation prend une place prépondérante. Les datations des artéfacts antiques sont, par la force des choses, moins précises que les pièces récentes. Il y a des règnes d’empereurs ou de pharaons, ou des périodes (IIe siècle av. J.-C., époque ptolémaïque, etc.).

Le lieu de découverte, même inconnu ou imprécis, doit figurer. Les dimensions et le matériau apparaissent également, ainsi que le numéro d’inventaire. Ce dernier, bien qu’inutile au visiteur lambda, est très pratique pour le chercheur. En effet, s’il souhaite par exemple obtenir davantage d’informations sur une statuette dépourvue d’inscription, et que le musée en possède plusieurs centaines, il est plus pratique de donner son numéro d’inventaire que d’en faire une description qui correspondra peut-être à des exemplaires similaires.

La partie descriptive varie aussi. Elle est, en général, plus longue et plus explicative – les pièces antiques étant moins faciles à examiner pour les néophytes. Si la pièce porte des signes d’écriture, il est possible de trouver une transcription et/ou une traduction d’une partie ou de l’ensemble de l’inscription.

Tout comme pour les œuvres nommées, la provenance est donnée selon les mêmes critères.

 

La problématique du cartel

Beaucoup d’encre a coulé et coule toujours quant à la forme et à la présentation que doit prendre le cartel. Trop long ou trop court, il est censé mettre en valeur l’œuvre, sans lui voler la vedette.

Certains musées prennent le parti d’afficher des cartels plus longs contenant des informations très détaillées, pour que les visiteurs puissent disposer du maximum d’informations. Dans ces institutions, nous trouverons aussi plus de panneaux généraux, faisant par exemple le point sur des questions historiques ou sur un style donné, à propos d’un groupe d’objets ou de l’entier d’une collection.

D’autres décident de présenter des cartels plus courts qui ne retiennent que les informations de base, et ce afin de ne pas submerger d’informations les lecteurs. Dans ce cas, les panneaux généraux ou fiches de salle permettent de combler ce manque.

La politique change d’une institution à une autre, et la discussion sur la forme et le statut de ce petit texte est loin d’être finie.

 

Lectures complémentaires :

Un thé au Rath : nouveau projet participatif du MAH de Genève par Tamara Zanetti

Musées et outils numériques : une complémentarité au service public par Elena Cors

 

Source : http://blog.mahgeneve.ch/cartel-le-syndrome-du-majordome

 

Crédit photo :

Cinq cadres ©Leah Kelley | Pexels.com

Wayne-Thiebaud---De-Young-1 label ©Marshall Astor | Wikimédia.org

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