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Quel avenir pour les employés de banques?

Écrit par Bernard Golay
Paru le 2 janvier 2019

Se remettant encore de conditions de crise particulièrement difficiles, le secteur bancaire vit aujourd’hui et à l’avenir une période de grande transformation au sein d’un environnement relativement défavorable pour les banques.

Une transformation digitale comme nulle autre

La révolution numérique, suite à des développements sans précédent, a bien des effets néfastes sur l’emploi. Les banques réduisent le nombre de leurs salariés pendant que des agences, conseillers, et services entiers sont voués à disparaître au profit de délocalisations, nouvelles applications, algorithmes, robots et hologrammes, qui promettent d’engendrer plus de bénéfices à un moindre coût.

Bon nombre de personnes en interruption de carrière seront amenées à quitter le domaine bancaire et devront alors se réorienter pour essayer d’assurer leur réinsertion sur le marché de l’emploi. En revanche, quel avenir leur est-il réservé? Car le futur n’est plus pour demain, mais bel et bien aujourd’hui !

Le développement de l’intelligence artificielle dans l’industrie bancaire laisse entrevoir un changement radical des tâches que les salariés auront à effectuer à l’avenir. Les progrès rapides de l’informatique cognitive remettent déjà en question la plupart des activités routinières exécutées de manière répétitive. De ce fait, la digitalisation et la délocalisation des processus bancaires continueront d’entraîner dans leur sillage des réductions d’effectifs dans les back-offices des banques.

Le changement est inévitable. Comment faire alors ?

De manière générale, les employés plus qu’encadrés risquent d’être en partie écartés avec l’essor de ces nouvelles technologies, de même que les fonctions commerciales pourraient être touchées, du fait qu'une bonne partie des produits bancaires pourront être indépendamment accessibles à distance, de manière autonome.

L’objectif de développer un modèle où le conseil se fera sans intervention humaine reste encore difficilement réalisable d’un point de vue opérationnel, pour des raisons d’ordre psychologique concernant le modèle global de la relation client.

À partir de ce contexte, comment faire dans ce cas pour aller plus loin ? Il ne s’agit pas de tout bouleverser à ce stade mais de mieux se réorganiser afin d'agencer à nouveau. Aujourd’hui, les différents secteurs de l'activité bancaire doivent trouver la meilleure solution pour joindre l’ancien monde physique au nouveau monde numérique, en comprenant les nouvelles technologies qui sont au cœur de ces transformations. La banque de demain n’est pas un rêve lointain, mais bel et bien une réalité concrète et actuelle, déjà en cours de réalisation. Partout dans le monde, les banques se mettent à révolutionner les services qu'elles livrent à leur clients en réduisant leur personnel et parvenant tout de même à retirer des bénéfices.

À l’heure où toutes les institutions bancaires revoient leurs stratégies, il reste plus que jamais nécessaire de prendre en compte la juste valeur de ces changements sur le long terme avant qu’il ne soit trop tard pour faire machine arrière.

L’espoir demeure encore pour certains métiers

Toutefois, il existe encore certains métiers de la banque qui ne connaissent pas de crise pour le moment. Les banques de financement et d’investissement, particulièrement meurtries lors de la crise financière, continuent de recruter dans les domaines de fusions-acquisitions, marché obligataire, financement public, gestion des risques et suivi des réglementations. Compte tenu des taux de croissances désormais relativement faibles, les banques ont plus que jamais besoin de contrôler leurs coûts et d’optimiser leurs dépenses afin de préserver leurs résultats.

Les métiers gravitant autour du contrôle en matière de conformité et de réglementation vont évidemment continuer à se développer. Ils visent la maîtrise et le contrôle de l’ensemble des risques afin de minimiser les coûts associés aux différents métiers de la banque. Ils permettent d’identifier, d’analyser, de mesurer et de contrôler les risques de marchés, les risques individuels ainsi que les risques des pays concernant les portefeuilles clients.

Les débouchés sont nombreux dans le secteur bancaire pour les postes de comptable et de contrôleur de gestion. Ces postes sont de première importance car ils assurent le contrôle et le pilotage de l’activité d’un secteur où la bonne gestion des opérations se trouve au cœur de la confiance venant de la clientèle.

Trois métiers clés encore essentiels en banque

Les comptables ont pour mission d’exercer un contrôle permanent des budgets. Ceux-ci sont responsables de la bonne saisie et de l’exploitation des chiffres, la détermination des clients considérés en retard de paiement ainsi que les relances et les mise en demeure de ceux-ci (si besoin). Ces professionnels doivent être rigoureux, diplomates et d’une discrétion à toute épreuve.

Les contrôleurs de gestion sont pour leur part garant de la bonne gestion financière des portefeuilles clients. Ils sont responsables de la pertinence des résultats opérationnels et s’assure de surveiller les processus de gestion financière et jouant un rôle d’alerte en cas de dérives. Ils doivent également mettre au point des indicateurs et produire des données financières fiables dans des délais impartis.

Les fiscalistes bancaires interviennent en appui technique dans la gestion du contenu des contrats. Ils suivent la conformité des activités financières et des produits bancaires proposés, tout en se chargeant de régler les contentieux éventuels. Ils assurent également un suivi de la réglementation bancaire afin d’anticiper les conséquences sur les activités de la banque en tant qu’entreprise ainsi que les impacts potentiels qu'il pourrait y avoir sur les produits proposés aux clients, notamment dans la gestion de patrimoine.

Trop tôt encore pour plier bagage

En attendant que cette vague numérique vienne se déferler, peu de prévisions se risquent à prédire l’avenir du secteur bancaire. Il reste encore difficile à ce stade d’évaluer précisément les risques que représenterait un chômage technologique de masse, induit par l’arrivée de l’intelligence artificielle en plus de l’accélération de l’automatisation.

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