En Suisse, comme dans le reste du monde, les plus grandes victimes de violences sont les femmes.
Selon l’ONU, les statistiques sur les brutalités que subissent les femmes varient considérablement d’un pays à l’autre, et ces violences ont le plus souvent lieu au sein de couples ou partenariats. Ces agissements sont caractérisés par des violences physiques, sexuelles ou psychiques.
Toutes égales face à la violence
En Suisse, les femmes ne sont pas en sécurité, aucune tranche d’âge, origine, ou milieu social ne sont épargnés ! Elles sont toutes potentiellement des victimes.
C’est ce qu’a relevé la dernière enquête du "bureau de la promotion de l'égalité entre les femmes et les hommes et de prévention des violences domestiques" (BPEV) :
- 70 % des femmes en Suisse subissent ces violences.
- Ce phénomène de société concerne principalement la tranche d’âge des 16 à 60 ans.
Ces types de violence, souvent banalisés sous le terme de violence domestique, font plus de morts chez la femme que le cancer, la malaria ou encore les accidents de la route (selon une étude réalisée conjointement par l’OMS et la Banque mondiale)
À noter que ces données ne prennent pas en compte les personnes qui ne se font pas aider par peur de représailles, sentiment de honte ou de culpabilité.
Les recours en cas de besoin
Ces précieuses statistiques ont été obtenues grâce au courage des victimes ayant osées demander de l’aide autour d'elles, ou celles ayant péries sous les coups de leurs agresseurs.
Ainsi, si vous êtes témoin ou victime d'une agression quelconque, n’attendez plus et brisez le cercle de la violence en ne le cautionnant pas, mais simplement en demandant de l’aide autour de vous ou en vous renseignant sur le site de "Violence Que Faire".
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